L’indicateur économique avancé OCDE pour la France tombe un peu plus bas. En baisse pour le neuvième mois consécutif, l’indicateur tombe à 98,1 points, un niveau observé dans une phase descente uniquement lors des récessions du début des années 90 et de 2008-2009 ou lors des stagnations de 2001 et 2003. Une entrée en récession pour la France fin 2011 est désormais une probabilité très forte, le seuil d’alerte est enfoncé.
Même si cet indicateur n’est pas parfait, on ne voit pas très bien d’où pourrait venir un élément positif lui permettant de se redresser rapidement et donc compenser dans les quelques mois qui viennent la tendance très négative observée actuellement. La crise de la dette reste en place, plongeant déjà 2 des trois plus grands partenaires commerciaux de la France dans une nouvelle récession (Italie et Espagne). Le contexte international est aussi moins porteur, avec un ralentissement de plus en plus visible en Chine.
Pourquoi est-ce important ?
La prévision de croissance à 1 % est bien trop optimiste. Les recettes fiscales sont donc surestimées dans le budget 2012.
Pour l’instant, l’ampleur de la récession reste très incertaine et donc celui du manque à gagner fiscal aussi. En 2009, la Grande Récession avait provoquée un recul de 18 % des recettes fiscales, dont 8 % de moins pour la TVA et 58 % en moins pour l’impôt sur les sociétés. Au final, 50 milliards € de recettes avaient disparu entre 2008 et 2009.
Même si cet indicateur n’est pas parfait, on ne voit pas très bien d’où pourrait venir un élément positif lui permettant de se redresser rapidement et donc compenser dans les quelques mois qui viennent la tendance très négative observée actuellement. La crise de la dette reste en place, plongeant déjà 2 des trois plus grands partenaires commerciaux de la France dans une nouvelle récession (Italie et Espagne). Le contexte international est aussi moins porteur, avec un ralentissement de plus en plus visible en Chine.
Pourquoi est-ce important ?
La prévision de croissance à 1 % est bien trop optimiste. Les recettes fiscales sont donc surestimées dans le budget 2012.
Pour l’instant, l’ampleur de la récession reste très incertaine et donc celui du manque à gagner fiscal aussi. En 2009, la Grande Récession avait provoquée un recul de 18 % des recettes fiscales, dont 8 % de moins pour la TVA et 58 % en moins pour l’impôt sur les sociétés. Au final, 50 milliards € de recettes avaient disparu entre 2008 et 2009.