L’indicateur économique avancé OCDE pour la France s’enfonce en territoire de récession (cf. graphique). Il tombe à 98,6 points en septembre 2011, niveau inédit depuis le printemps 2009. Depuis 1990, un recul à un tel niveau a toujours été accompagné soit d’une récession soit d’une période de stagnation économique.
Les perspectives à court terme sont clairement mal orientées et une récession fin 2011 ou début 2012. Le seuil d’alerte est désormais dépassé. Même si cet indicateur n’est pas parfait, on ne voit pas très bien d’où pourrait venir un élément positif. La crise de la dette touche désormais la France (cf. articles sur le marché obligataire) et l’austérité va se faire plus forte. Le contexte mondial est terne (sans parler du contexte européen) et les conditions monétaires et financières sont restrictives.
Pourquoi est-ce important ?
Pas de croissance, pas de recettes fiscales ! Comme nous l’avons déjà écrit, une prévision de croissance à 1 % est bien trop optimiste et le deuxième plan de rigueur est déjà dépassé.
L’absence de réponses nouvelles et crédibles de la part du gouvernement français fait fuir les investisseurs. Cette nervosité se nourrit de la dégradation de la situation économique qui elle-même est alimentée par une crise de la dette de plus en plus grave et des réponses politiques et budgétaires inadaptées. Le cercle vicieux est loin d’être brisé.
Les perspectives à court terme sont clairement mal orientées et une récession fin 2011 ou début 2012. Le seuil d’alerte est désormais dépassé. Même si cet indicateur n’est pas parfait, on ne voit pas très bien d’où pourrait venir un élément positif. La crise de la dette touche désormais la France (cf. articles sur le marché obligataire) et l’austérité va se faire plus forte. Le contexte mondial est terne (sans parler du contexte européen) et les conditions monétaires et financières sont restrictives.
Pourquoi est-ce important ?
Pas de croissance, pas de recettes fiscales ! Comme nous l’avons déjà écrit, une prévision de croissance à 1 % est bien trop optimiste et le deuxième plan de rigueur est déjà dépassé.
L’absence de réponses nouvelles et crédibles de la part du gouvernement français fait fuir les investisseurs. Cette nervosité se nourrit de la dégradation de la situation économique qui elle-même est alimentée par une crise de la dette de plus en plus grave et des réponses politiques et budgétaires inadaptées. Le cercle vicieux est loin d’être brisé.