Au premier trimestre de 2009, on a compté en Bretagne 7,4 millions d'heures supplémentaires pour les emplois salariés (au-delà de 35 h). Ceci a apporté aux salariés concernés un revenu exonéré d’impôt de 23,5 millions d’euros (M€) (heures supplémentaires + heures complémentaires effectuées par les salariés à temps partiel). Comme le graphique ci-contre l’illustre, la tendance pour les heures supplémentaires reste à la baisse. Ceci n’est pas un bon indicateur de reprise pour l’emploi salarié, et contredit le signal envoyé par la forte progression de l’intérim en Bretagne.
En comparant le T1 2010 au T1 2009, la Bretagne reste en net repli, perdant 1,9 % sur un an pour les heures supplémentaires, alors que la situation s’est stabilisée au niveau national (-0,3 %).
Sur l’ensemble de 2009, les heures sup+comp ont apporté aux salariés 91,4 M€. Ce montant reste une portion minime de la rémunération totale des salariés, avec 0,5 % de la masse salariale distribuée en Bretagne (données Acoss). La rémunération distribuée aux salariés sous forme d’heures supplémentaires et complémentaires au T1 2010 est en recul de 3 % sur un an.
Cette statistique illustre la situation toujours difficile sur le plan de l’emploi en Bretagne, notamment pour le secteur industriel. Toutefois, cet élément à lui seul ne nous paraît pas suffisant pour modifier notre jugement, une stabilisation de l’emploi surtout grâce à l’emploi intérimaire sur le premier semestre 2010 suivie sur la seconde partie de cette année de créations d’emploi faiblarde dans les services marchands.
Sur l’ensemble de 2009, les heures sup+comp ont apporté aux salariés 91,4 M€. Ce montant reste une portion minime de la rémunération totale des salariés, avec 0,5 % de la masse salariale distribuée en Bretagne (données Acoss). La rémunération distribuée aux salariés sous forme d’heures supplémentaires et complémentaires au T1 2010 est en recul de 3 % sur un an.
Cette statistique illustre la situation toujours difficile sur le plan de l’emploi en Bretagne, notamment pour le secteur industriel. Toutefois, cet élément à lui seul ne nous paraît pas suffisant pour modifier notre jugement, une stabilisation de l’emploi surtout grâce à l’emploi intérimaire sur le premier semestre 2010 suivie sur la seconde partie de cette année de créations d’emploi faiblarde dans les services marchands.