Les indicateurs économiques avancés de l’OCDE en novembre 2010 confirment bien un ralentissement économique pour cet hiver mais, pour le printemps et au-delà, le signal devient nettement plus favorable pour l’économie mondiale.
Parmi les principales zones économiques, les perspectives en Chine se redresse nettement depuis le point bas de cet été. Le résultat du T4 2010 pour la croissance en Chine sera publié la semaine prochaine. L’indicateur OCDE a bien capté le ralentissement du T2 et du T3 2010, avec une croissance qui est tombée autour de +8 % en variation trimestrielle annualisée.
Parmi les principales zones économiques, les perspectives en Chine se redresse nettement depuis le point bas de cet été. Le résultat du T4 2010 pour la croissance en Chine sera publié la semaine prochaine. L’indicateur OCDE a bien capté le ralentissement du T2 et du T3 2010, avec une croissance qui est tombée autour de +8 % en variation trimestrielle annualisée.
Le regain de vigueur montre que le ralentissement n’irait pas plus loin et que la croissance se stabilisera sur son potentiel sur la première partie de 2010 (entre 8 % et 9 % en rythme annualisé). C’est en ligne avec nos perspectives économiques.
Pour les USA et la zone euro, les indicateurs avancés ne ralentissent plus. On a même un redressement pour les Etats-Unis. Le signal est compatible avec le maintien d’une croissance dans ces zones proches de leur potentiel à court terme : 2 ½ % au USA (toujours en var. trim. annualisée) et 1 ½ - 2 % pour la zone euro. De notre côté nous tablons sur un hiver moins bon, surtout en zone euro. Au-delà, l’infléchissement de la trajectoire permet d’être optimiste. Une nouvelle récession apparaît comme exclue.
Voir aussi notre section sur le PIB et le taux de croissance du PIB par pays.
Pour les USA et la zone euro, les indicateurs avancés ne ralentissent plus. On a même un redressement pour les Etats-Unis. Le signal est compatible avec le maintien d’une croissance dans ces zones proches de leur potentiel à court terme : 2 ½ % au USA (toujours en var. trim. annualisée) et 1 ½ - 2 % pour la zone euro. De notre côté nous tablons sur un hiver moins bon, surtout en zone euro. Au-delà, l’infléchissement de la trajectoire permet d’être optimiste. Une nouvelle récession apparaît comme exclue.
Voir aussi notre section sur le PIB et le taux de croissance du PIB par pays.
Au sein des grands pays émergents, mis à part le Brésil, les signaux sont globalement toujours porteurs, avec une croissance du potentiel presque partout (Russie plus dynamique).
L’intérêt des indicateurs avancés est de donner la direction prise par la croissance au cours des prochains mois. Pour l’OCDE, l’avance est d’environ 6 mois. Il faut toutefois faire attention car une variation négative n’implique nécessairement pas une récession mais une croissance économique ralentissant sous son potentiel (faible croissance, stagnation ou récession). La récession est compatible avec de fortes variations négatives.
L’intérêt des indicateurs avancés est de donner la direction prise par la croissance au cours des prochains mois. Pour l’OCDE, l’avance est d’environ 6 mois. Il faut toutefois faire attention car une variation négative n’implique nécessairement pas une récession mais une croissance économique ralentissant sous son potentiel (faible croissance, stagnation ou récession). La récession est compatible avec de fortes variations négatives.