L’indice PMI* officiel en Chine pour le mois de juin 2010 a déçu. Le PMI recule de 53,9 points à 52,1, alors que le consensus tablait sur une plus petit mouvement de baisse. Il paraît désormais clair que la pente est à la décélération pour le principal indicateur de conjoncture en Chine. L’indice avait approché les 57 points au cours du 1er trimestre (cf. graphique).
Ceci vient conforter notre scénario économique pour 2010-2011 concernant la Chine. Premièrement, l’activité économique est bien rentrée dans une phase de ralentissement qui va se voir de façon évidente sur la deuxième partie de 2010. Deuxièmement, le ralentissement reste graduel, le PMI encore au-dessus de la barre des 50 points séparant contraction et expansion de l’activité est très loin du point bas de novembre 2008 (38,8 points). De plus, les sous-indices concernant les nouvelles commandes totales ou à l’export restent au-dessus des 50 points (respectivement 52,1 et 51,7 points).
Le ralentissement semble désormais assurer et confirmer par les données. Ce qui va compter maintenant c’est sa vitesse et sa durée. Selon nous, la pente devrait être assez douce – avec un taux de croissance en Chine (cf. lien pour graphique) autour de 9 % en variation annuelle fin 2010 début 2011– et la durée longue (3-4 trimestres). Toutefois, il faudra suivre de près les prochaines statistiques pour éviter de se faire surprendre par un éventuel décrochage.
Au vu des réactions sur les bourses et les marchés des matières premières, les marchés ne semblaient pas avoir complètement incorporés cette idée du ralentissement en Chine. Mais, on peut dire à peu près la même chose de la situation aux États-Unis. Nous attendons d’autres surprises négatives dans les semaines à venir (rapport emploi aux US de demain ?).
* Le PMI manufacturier est un indice très regardé par les marchés et les économistes car il donne une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi, les prix (prix à la production, prix à la vente) et les stocks.
Ceci vient conforter notre scénario économique pour 2010-2011 concernant la Chine. Premièrement, l’activité économique est bien rentrée dans une phase de ralentissement qui va se voir de façon évidente sur la deuxième partie de 2010. Deuxièmement, le ralentissement reste graduel, le PMI encore au-dessus de la barre des 50 points séparant contraction et expansion de l’activité est très loin du point bas de novembre 2008 (38,8 points). De plus, les sous-indices concernant les nouvelles commandes totales ou à l’export restent au-dessus des 50 points (respectivement 52,1 et 51,7 points).
Le ralentissement semble désormais assurer et confirmer par les données. Ce qui va compter maintenant c’est sa vitesse et sa durée. Selon nous, la pente devrait être assez douce – avec un taux de croissance en Chine (cf. lien pour graphique) autour de 9 % en variation annuelle fin 2010 début 2011– et la durée longue (3-4 trimestres). Toutefois, il faudra suivre de près les prochaines statistiques pour éviter de se faire surprendre par un éventuel décrochage.
Au vu des réactions sur les bourses et les marchés des matières premières, les marchés ne semblaient pas avoir complètement incorporés cette idée du ralentissement en Chine. Mais, on peut dire à peu près la même chose de la situation aux États-Unis. Nous attendons d’autres surprises négatives dans les semaines à venir (rapport emploi aux US de demain ?).
* Le PMI manufacturier est un indice très regardé par les marchés et les économistes car il donne une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi, les prix (prix à la production, prix à la vente) et les stocks.
