Les indices PMI pour l’industrie (ISM aux USA) restent très élevés en février 2011, le contexte reste donc très porteur pour l’industrie mondiale.
Pour les pays développés, les PMI manufacturiers continuent de progresser et largement au-dessus des niveaux moyens observés sur longue période. Ainsi, aux USA, l’ISM manufacturier atteint 61,4 points en février 2011. La moyenne depuis 1997 est de 51,8 points (rappel 50 points séparent contraction (< 50) et expansion (> 50) de l’activité industrielle. En zone euro, l’indice touche 59 points (moyenne : 51,9 pts), boosté par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Le Japon et – surtout – le Royaume-Uni aussi sont en territoire de forte activité (respectivement à 52,9 pts et 61,5 pts sur le mois).
Pour les pays développés, les PMI manufacturiers continuent de progresser et largement au-dessus des niveaux moyens observés sur longue période. Ainsi, aux USA, l’ISM manufacturier atteint 61,4 points en février 2011. La moyenne depuis 1997 est de 51,8 points (rappel 50 points séparent contraction (< 50) et expansion (> 50) de l’activité industrielle. En zone euro, l’indice touche 59 points (moyenne : 51,9 pts), boosté par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Le Japon et – surtout – le Royaume-Uni aussi sont en territoire de forte activité (respectivement à 52,9 pts et 61,5 pts sur le mois).
Pour les principaux pays émergents, l’indice PMI officiel en Chine en février 2011 (attention pas de correction des variations saisonnières) reste le plus faible, à 52,2 points, tandis que les PMI de l’Inde (57,9 pts) et du Brésil (54,6 pts) se sont encore redressés. A la différence de la situation dans les pays développés, ces indices ne sont pas nettement au-dessus de leur moyenne de longue période.
Concernant les principaux indicateurs contenus dans les enquêtes, les indices sur les carnets de commandes, notamment à l’export, restent très hauts. Les intentions d’embauches sont aussi sont bien orientées. La croissance du commerce mondial profite aux appareils industriels, y compris dans les pays développés.
En revanche, pour l’inflation, les enquêtes PMI sont nettement moins favorables. Partout la pression sur les prix à la production se renforce encore et est au plus haut depuis mi-2008. Pour l’instant les entreprises compressent leurs marges et font des gains de productivité pour absorber ces surcoûts. Actuellement, il n’y a pas de dérapage de l’inflation hors énergie et alimentation. Il n’empêche que dans les pays développés et les pays émergents, l’industrie fait face à une hausse du prix des inputs qui finira par se retrouver dans les prix à la consommation si elle persiste.
NB : Le PMI manufacturier est un indice très regardé car il donne une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi, les prix (prix à la production, prix à la vente) et les stocks.
Concernant les principaux indicateurs contenus dans les enquêtes, les indices sur les carnets de commandes, notamment à l’export, restent très hauts. Les intentions d’embauches sont aussi sont bien orientées. La croissance du commerce mondial profite aux appareils industriels, y compris dans les pays développés.
En revanche, pour l’inflation, les enquêtes PMI sont nettement moins favorables. Partout la pression sur les prix à la production se renforce encore et est au plus haut depuis mi-2008. Pour l’instant les entreprises compressent leurs marges et font des gains de productivité pour absorber ces surcoûts. Actuellement, il n’y a pas de dérapage de l’inflation hors énergie et alimentation. Il n’empêche que dans les pays développés et les pays émergents, l’industrie fait face à une hausse du prix des inputs qui finira par se retrouver dans les prix à la consommation si elle persiste.
NB : Le PMI manufacturier est un indice très regardé car il donne une très bonne approximation de la croissance du PIB. Un PMI au-dessus de 50 points indique que le secteur croît. Plus le PMI s’écarte de 50 points, plus la croissance est forte. De plus, les PMI comportent des questions sur les origines de la croissance (commandes totales et étrangères), l’emploi, les prix (prix à la production, prix à la vente) et les stocks.