L'inflation en Chine est en hausse en janvier 2012, à 4,5% sur un an, contre 4,1% en décembre dernier.
Les prix à la consommation restent tirés par les prix alimentaires, en hausse de 10,5 % sur un an en janvier. Pour les autres catégories de biens de consommation, les hausses ne dépassent plus 4 % (y compris textile).
Même si elle reste au-dessus de la cible du gouvernement 4 %, l'inflation a nettement baissé. Elle dépassait 6 % sur un an entre juin et septembre dernier. En enlevant les prix les plus impactés par l’évolution les matières premières, l’inflation sous-jacente reste quasi-stable en janvier 2012, à +1,65 % sur un an. Elle dépassait +2 % entre août et octobre dernier.
Conformément à la stratégie économique pour 2012 du gouvernement chinois, présentée fin 2011, et compte tenu que l'inflation reste sage en dehors de l'alimentaire, la politique monétaire de la banque centrale chinoise (PBC) sera très vraisemblablement assouplie de façon assez significative dans les prochains mois (baisse du taux de réserves obligatoires puis à partir de mi-2012 du taux directeur).
Toutefois, le risque sera alors de provoquer une nouvelle poussée inflationniste, la Chine devenant de plus en plus sensible aux à-coups sur le crédit. Le pilotage économique devient compliquer en Chine car son modèle économique repose toujours lourdement sur l’investissement (donc du crédit).
Les prix à la consommation restent tirés par les prix alimentaires, en hausse de 10,5 % sur un an en janvier. Pour les autres catégories de biens de consommation, les hausses ne dépassent plus 4 % (y compris textile).
Même si elle reste au-dessus de la cible du gouvernement 4 %, l'inflation a nettement baissé. Elle dépassait 6 % sur un an entre juin et septembre dernier. En enlevant les prix les plus impactés par l’évolution les matières premières, l’inflation sous-jacente reste quasi-stable en janvier 2012, à +1,65 % sur un an. Elle dépassait +2 % entre août et octobre dernier.
Conformément à la stratégie économique pour 2012 du gouvernement chinois, présentée fin 2011, et compte tenu que l'inflation reste sage en dehors de l'alimentaire, la politique monétaire de la banque centrale chinoise (PBC) sera très vraisemblablement assouplie de façon assez significative dans les prochains mois (baisse du taux de réserves obligatoires puis à partir de mi-2012 du taux directeur).
Toutefois, le risque sera alors de provoquer une nouvelle poussée inflationniste, la Chine devenant de plus en plus sensible aux à-coups sur le crédit. Le pilotage économique devient compliquer en Chine car son modèle économique repose toujours lourdement sur l’investissement (donc du crédit).