L’inflation en France a atteint +1,4 % sur un an en août 2010, après +1,7 % en juillet. Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation a passé son pic et va désormais refluer progressivement. Les prix dans la grande distribution se sont à nouveau contractés, -0,3 % sur un an. Il s’agit du 3e mois consécutif de recul et une telle baisse est rare (un seul épisode en 2005).
La tendance à la décélération est principalement pilotée par l’évolution des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +8,4 % et +1,7 % sur un an en août 2010. Or, dans le premier cas, la variation sur un an de cours du pétrole va désormais se faire de plus en plus faible avec pour effet de faire reculer la variation des prix énergétiques (effet de base déjà visible, cf. graphique ci-dessous). Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus décalé dans le temps et plus limité du fait de la hausse des cours depuis juin juillet.
La tendance à la décélération est principalement pilotée par l’évolution des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +8,4 % et +1,7 % sur un an en août 2010. Or, dans le premier cas, la variation sur un an de cours du pétrole va désormais se faire de plus en plus faible avec pour effet de faire reculer la variation des prix énergétiques (effet de base déjà visible, cf. graphique ci-dessous). Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus décalé dans le temps et plus limité du fait de la hausse des cours depuis juin juillet.
En conséquence, l’évolution de l’inflation totale va revenir plus proche de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation. Or, cette dernière ne cesse de ralentir depuis mi-2009 pour revenir en juillet 2010 à +1 % sur un an, contre +1,5 en juillet 2010. Cette tendance persistera. En effet, comme le montrent les comportements déflationnistes pour les prix dans la grande distribution ou encore les prix des biens industriels (-0,2 % sur un an en août 2010), la tendance de fond reste dans beaucoup de segments baissiers.
Néanmoins, une déflation en France n’est pas encore enclenchée. Les prix des services ne montrent pas de signes d’essoufflement (+1,4 % sur un an en août). Ils représentent 44 % de l’indice des prix en France et constituent donc une force d’ancrage importante.
Mais, le niveau de l’inflation va rester faible. D’ici à fin 2010, l’inflation totale en France refluera vers +1 %. Sur 2011, les perspectives pour l’inflation sont plus incertaines. Mais, le plus vraisemblable est de tabler sur une stabilisation de l’inflation sous-jacente entre 0,5 % et 1 %. La déflation est un scénario qui ne peut être écarté en cas de nouvelle récession (double dip) dans les pays développés.
Néanmoins, une déflation en France n’est pas encore enclenchée. Les prix des services ne montrent pas de signes d’essoufflement (+1,4 % sur un an en août). Ils représentent 44 % de l’indice des prix en France et constituent donc une force d’ancrage importante.
Mais, le niveau de l’inflation va rester faible. D’ici à fin 2010, l’inflation totale en France refluera vers +1 %. Sur 2011, les perspectives pour l’inflation sont plus incertaines. Mais, le plus vraisemblable est de tabler sur une stabilisation de l’inflation sous-jacente entre 0,5 % et 1 %. La déflation est un scénario qui ne peut être écarté en cas de nouvelle récession (double dip) dans les pays développés.