L’inflation aux Royaume-Uni (UK) est en plein dérapage. Elle atteint en février 2011 +4,4 % sur un an, situation inédite depuis mi-2008. Signe que la situation est plus grave que durant la poussée inflationniste de 2008, l’inflation sous-jacente progresse encore, à 3,4 %. C’est la plus forte hausse des prix hors énergie et alimentaire enregistrée depuis la dernière crise inflationniste au UK (1990).
Cette inflation dépasse largement la cible assignée à la Banque d’Angleterre (BoE) (2 %) et est même supérieure au plafond normalement acceptée (3 %). La BoE va donc devoir écrire une nouvelle lettre au Chancelier pour expliquer les raisons de ce dérapage et les mesures prévues pour y mettre fin. Ce sera la 6e.
Le UK est le pays développé qui connaît la plus forte inflation. Cette inflation ne cesse de surprendre à la hausse, à la fois la BoE et les analystes (consensus aujourd’hui à +4,1 %).
Cette inflation dépasse largement la cible assignée à la Banque d’Angleterre (BoE) (2 %) et est même supérieure au plafond normalement acceptée (3 %). La BoE va donc devoir écrire une nouvelle lettre au Chancelier pour expliquer les raisons de ce dérapage et les mesures prévues pour y mettre fin. Ce sera la 6e.
Le UK est le pays développé qui connaît la plus forte inflation. Cette inflation ne cesse de surprendre à la hausse, à la fois la BoE et les analystes (consensus aujourd’hui à +4,1 %).
La hausse de la TVA en janvier (de 17,5 % à 20 %), la dépréciation passée de la livre sterling face à l’euro et au dollar (cf. graphique forex) et la hausse des cours des matières premières sont les causes principales. Toutefois, le problème est plus large. On a notamment un dérapage des anticipations d’inflation à moyen terme (cf. graphique ci-contre).
La politique monétaire de la BoE, toujours très laxiste (taux à 0,5 % et quantitative easing), pose problème. La banque est sous pression et devrait se résoudre à durcir sa politique monétaire ce printemps (probablement vers mai). Il faut agir désormais.
La politique monétaire de la BoE, toujours très laxiste (taux à 0,5 % et quantitative easing), pose problème. La banque est sous pression et devrait se résoudre à durcir sa politique monétaire ce printemps (probablement vers mai). Il faut agir désormais.