L’inflation aux USA en février 2011 dépasse à nouveau 2 % et atteint 2,7 % sur un an (consensus à 2,6 %). L’accélération sur les dernier mois est nette. Elle est liée à la forte poussée des prix de l’énergie, en hausse de 15,5 % sur un an. Il faut noter que cette hausse reste loin des pics de mi-2008 (près de +30 % en août 2008).
Toutefois, pour le 3e mois consécutif, on note une progression de l’inflation sous-jacente, qui touche en mars +1,2 % sur un an (+1,1 % en février), au plus haut depuis février 2010. Ceci marque un regain net, la hausse n’étant encore que de +0,6 % en octobre 2010.
Toutefois, pour le 3e mois consécutif, on note une progression de l’inflation sous-jacente, qui touche en mars +1,2 % sur un an (+1,1 % en février), au plus haut depuis février 2010. Ceci marque un regain net, la hausse n’étant encore que de +0,6 % en octobre 2010.
L’accélération des prix hors matières premières est actuellement essentiellement imputable aux prix des biens durables qui restent en territoire négatif et des services liés au logement (loyer surtout).
La croissance s’installant sur un rythme modeste mais correcte, l’inflation sous-jacente commence à réagir. Elle s’éloigne des niveaux particulièrement bas de 2010 tout en étant encore loin des 2 %, cible de la Fed. Cette lente marche vers le haut va donc alimenter le débat au sein du FOMC. Le quantitative easing 2 n’en sera pas affecté (fin prévu en juin). Mais, une remontée de l’inflation sous-jacente pourrait changer un peu la donne sur le second semestre.
La croissance s’installant sur un rythme modeste mais correcte, l’inflation sous-jacente commence à réagir. Elle s’éloigne des niveaux particulièrement bas de 2010 tout en étant encore loin des 2 %, cible de la Fed. Cette lente marche vers le haut va donc alimenter le débat au sein du FOMC. Le quantitative easing 2 n’en sera pas affecté (fin prévu en juin). Mais, une remontée de l’inflation sous-jacente pourrait changer un peu la donne sur le second semestre.