En février 2011, le taux d’inflation des prix à la consommation en France a baissé légèrement, à +1,7 % sur un an (+1,8 % en janvier).
Depuis maintenant 6 mois, l’inflation reste entre +1,6 % et +1,8 %. D’un côté, les prix de l’énergie progressent très vivement (+15 % en février, hausse inédite depuis mi-2008). D’un autre côté, les prix sous-jacents (hors énergie et alimentaire) ont nettement ralenti leur progression. Il faut noter que malgré la flambée généralisée depuis cet été des cours des matières premières les prix de l’alimentation (y compris produits frais) n’enregistrent qu’une hausse de +0,3 % sur un an (contre plus de 6 % au pic mi-2008). Ainsi, pour l’instant, cette catégorie de dépenses n’a pas connu de poussée inflationniste. Reste à savoir si les producteurs et les industriels pourront encore longtemps éviter de répercuter la hausse des cours.
Pour l’énergie, tout dépendra dans les prochains mois de l’ampleur des mouvements des cours du Brent, actuellement autour de 110 $/b. En cas de stabilisation, l’impact inflationniste de l’énergie se dissipera en partie à partir de la fin du printemps.
Depuis maintenant 6 mois, l’inflation reste entre +1,6 % et +1,8 %. D’un côté, les prix de l’énergie progressent très vivement (+15 % en février, hausse inédite depuis mi-2008). D’un autre côté, les prix sous-jacents (hors énergie et alimentaire) ont nettement ralenti leur progression. Il faut noter que malgré la flambée généralisée depuis cet été des cours des matières premières les prix de l’alimentation (y compris produits frais) n’enregistrent qu’une hausse de +0,3 % sur un an (contre plus de 6 % au pic mi-2008). Ainsi, pour l’instant, cette catégorie de dépenses n’a pas connu de poussée inflationniste. Reste à savoir si les producteurs et les industriels pourront encore longtemps éviter de répercuter la hausse des cours.
Pour l’énergie, tout dépendra dans les prochains mois de l’ampleur des mouvements des cours du Brent, actuellement autour de 110 $/b. En cas de stabilisation, l’impact inflationniste de l’énergie se dissipera en partie à partir de la fin du printemps.
Hors énergie et alimentaire, l’inflation sous-jacente a selon nos estimations diminué à +0,8 % sur un an en France (+1 % en janvier). L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) tombe même +0,4 % sur un an, au plus bas depuis que la série existe, soit le début des années 90. Pour l’instant, on n’observe pas en France de transmission à l’ensemble des prix du renchérissement de l’énergie.
En revanche, compte tenu de la progression des salaires en France fin 2010 (+1,8 % sur un an), les gains de pouvoir d’achat sont quasi-nul début 2011.
En revanche, compte tenu de la progression des salaires en France fin 2010 (+1,8 % sur un an), les gains de pouvoir d’achat sont quasi-nul début 2011.