En janvier 2011, le taux d’inflation des prix à la consommation en France est resté stable, à +1,8 % sur un an. L’inflation demeure au plus haut depuis l’automne 2008. Une grande partie de cette inflation est provoquée par la flambée des cours des matières premières. Les prix de l’énergie progressent respectivement de +13,7 % sur un an (après 12,5 %) et ceux de l’alimentation de +1,6 % (fort impact des prix du tabac : +5,4 % dans ce résultat).
Dans le premier cas, les développements récents sur les marchés avec la crise en Libye ont propulsé le cours du Brent entre 105 et 110 $/b vont encore provoquer une hausse à court terme. Dans le second cas, la diffusion à travers l’ensemble de la chaîne de coût des hausses passées devrait se retrouver à court terme (mais avec un impact bien plus limité que pour l’énergie). On aura donc encore dans les prochains mois une inflation maintenue autour des niveaux actuels par les prix des matières premières si les tensions actuelles persistent. En revanche, si les cours du pétrole redescendent entre 80 et 100 $/b, l’impact inflationniste commencera à se dissiper au printemps.
Dans le premier cas, les développements récents sur les marchés avec la crise en Libye ont propulsé le cours du Brent entre 105 et 110 $/b vont encore provoquer une hausse à court terme. Dans le second cas, la diffusion à travers l’ensemble de la chaîne de coût des hausses passées devrait se retrouver à court terme (mais avec un impact bien plus limité que pour l’énergie). On aura donc encore dans les prochains mois une inflation maintenue autour des niveaux actuels par les prix des matières premières si les tensions actuelles persistent. En revanche, si les cours du pétrole redescendent entre 80 et 100 $/b, l’impact inflationniste commencera à se dissiper au printemps.
Hors énergie et alimentaire, l’inflation sous-jacente reste basse en France. Le léger repli des hausses de prix dans les services (de +1,4 % en décembre à +1,3 % en janvier) permet même à cette mesure de baisser de +1 % à +0,9 %. Au final, l’inflation sous-jacente en France ne bouge quasiment pas depuis plus d’un an. On est très loin d’observer une contagion de la poussée des matières premières aux autres catégories de biens de consommation ou de quelconques effets de second tour.