En juin 2011, le taux d’inflation en France a atteint +2,1 % sur un an (+2,0 % en mai). Ce léger rebond s’explique principalement par des prix progressant plus vite du côté de l’énergie et de l’alimentaire. Depuis mars dernier, l’inflation est globalement stable autour de 2 %. Le niveau reste dans la moyenne des années 2000-2006 et largement en dessous de celui observé en 2007-2008.
Les prix des matières premières, énergie en tête (+11,5 % en juin), enregistrent toujours les plus fortes hausses. Cependant, à partir de cet été, cet effet inflationniste va se réduire du fait de la modération des effets de base (réduction de l’écart entre les cours d’il y a un an et ceux d’aujourd’hui).
Du côté de l’inflation sous-jacente en France (hors énergie et alimentaire), le niveau reste stable à +1,2 % sur un an en juin (inchangé depuis avril). L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est aussi à +1,2 %. Même si une hausse est visible sur les derniers mois, elle reste trop modeste pour laisser envisager un dérapage inflationniste. La stabilisation montre bien que la pression inflationniste reste encore limitée aux biens les plus liés aux cours des matières premières.
Les prix des matières premières, énergie en tête (+11,5 % en juin), enregistrent toujours les plus fortes hausses. Cependant, à partir de cet été, cet effet inflationniste va se réduire du fait de la modération des effets de base (réduction de l’écart entre les cours d’il y a un an et ceux d’aujourd’hui).
Du côté de l’inflation sous-jacente en France (hors énergie et alimentaire), le niveau reste stable à +1,2 % sur un an en juin (inchangé depuis avril). L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est aussi à +1,2 %. Même si une hausse est visible sur les derniers mois, elle reste trop modeste pour laisser envisager un dérapage inflationniste. La stabilisation montre bien que la pression inflationniste reste encore limitée aux biens les plus liés aux cours des matières premières.
Du côté des prix en grande distribution, l’accélération est nette sur les derniers mois. Ceci s’explique par l’importance des prix des produits alimentaires dans cette catégorie. Néanmoins, cette inflation est plus fortement « ressentie » par les ménages et peut donc avoir un impact notable sur la consommation.
Impacts économiques
La stabilisation de l’inflation allège un peu la pression sur le pouvoir d’achat mais la situation reste défavorable aux ménages. La consommation, premier moteur de la croissance, reste donc sous pression en France.
Impacts économiques
La stabilisation de l’inflation allège un peu la pression sur le pouvoir d’achat mais la situation reste défavorable aux ménages. La consommation, premier moteur de la croissance, reste donc sous pression en France.