En mai 2011, le taux d’inflation en France a atteint +2,0 % sur un an (+2,1 % en avril). Ce léger reflux s’explique principalement par une accalmie du côté de l’inflation des prix de l’énergie. La poussée actuelle d’inflation reste contenue par rapport à celle observée en 2008 et le niveau reste dans la moyenne des années 2000-2006.
Les prix des matières premières, énergie en tête (+11,3 % en mai), enregistrent toujours les plus fortes hausses. Cependant, sur un an, la progression se modère. En effet, l’écart entre les prix actuels et ceux d’il y a un an se réduisent progressivement.
Du côté de l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentaire) en France, après la poussée de ces 3 derniers mois la situation se stabilise. Les prix sous-jacents progressent de +1,2 % sur un an en mai (idem qu’en avril). L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est à +1,2 % (+1,1 % en avril). Même si une hausse est visible sur les derniers mois, elle reste trop modeste pour laisser envisager un dérapage inflationniste.
Impacts économiques
La stabilisation de l’inflation n’est pas suffisante pour redonner des gains de pouvoir d’achat aux ménages. La modération salariale en France actuelle (salaire moyen : +1,7 % sur un an au T4 2010) a pour conséquence que les gains de pouvoir d’achat sont quasiment nuls actuellement (sur un an).
Le cours du Brent sera encore le juge de paix pour l’inflation. S’il reste stable autour de 110 $/b ou bien recul, l’inflation refluera graduellement avec les prix de l’énergie. Et inversement.
Les prix des matières premières, énergie en tête (+11,3 % en mai), enregistrent toujours les plus fortes hausses. Cependant, sur un an, la progression se modère. En effet, l’écart entre les prix actuels et ceux d’il y a un an se réduisent progressivement.
Du côté de l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentaire) en France, après la poussée de ces 3 derniers mois la situation se stabilise. Les prix sous-jacents progressent de +1,2 % sur un an en mai (idem qu’en avril). L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est à +1,2 % (+1,1 % en avril). Même si une hausse est visible sur les derniers mois, elle reste trop modeste pour laisser envisager un dérapage inflationniste.
Impacts économiques
La stabilisation de l’inflation n’est pas suffisante pour redonner des gains de pouvoir d’achat aux ménages. La modération salariale en France actuelle (salaire moyen : +1,7 % sur un an au T4 2010) a pour conséquence que les gains de pouvoir d’achat sont quasiment nuls actuellement (sur un an).
Le cours du Brent sera encore le juge de paix pour l’inflation. S’il reste stable autour de 110 $/b ou bien recul, l’inflation refluera graduellement avec les prix de l’énergie. Et inversement.