En mars 2011, le taux d’inflation en France a atteint +2,0 % sur un an (+1,7 % en février). Il s’agit de la plus forte hausse depuis octobre 2008.
L’inflation est donc sortie de l’intervalle dans lequel elle était cantonnée depuis l’automne. Ce sont les prix des matières premières, prix de l’énergie en tête (+15,3 % en mars, inédit depuis mi-2008), qui poussent l’inflation un peu plus haut. On peut remarquer que les prix de l’alimentation sont assez sages, avec seulement +0,8 % en mars. On est loin des hausses supérieures à 2 % sur un an enregistrées en 2008. Les hausses des cours des céréales et des autres produits agricoles ne sont pas répercutées (pour l’instant ?).
Du côté des prix sous-jacents (hors énergie et alimentaire) on note un rebond à +1 % sur un an mars, après +0,8 % en février. L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est à +0,7 %. Ces niveaux sont très bas au regard des 30 dernières années. Il n’y a pas en France de transmission à l’ensemble des prix du renchérissement de l’énergie (pas d’effet de second tour).
Tout va donc dépendre à court terme des mouvements du cours du Brent. Début avril, il a encore progressé pour toucher 120 $/b. L’impact inflationniste va donc s’accentuer un peu plus.
Compte tenu de la progression des salaires en France fin 2010 (+1,8 % sur un an), les gains de pouvoir d’achat sont nuls début 2011. Les ménages enregistreront des pertes de pouvoir d’achat d’ici à cet été (en variation annuelle, sauf effondrement du Brent).
L’inflation est donc sortie de l’intervalle dans lequel elle était cantonnée depuis l’automne. Ce sont les prix des matières premières, prix de l’énergie en tête (+15,3 % en mars, inédit depuis mi-2008), qui poussent l’inflation un peu plus haut. On peut remarquer que les prix de l’alimentation sont assez sages, avec seulement +0,8 % en mars. On est loin des hausses supérieures à 2 % sur un an enregistrées en 2008. Les hausses des cours des céréales et des autres produits agricoles ne sont pas répercutées (pour l’instant ?).
Du côté des prix sous-jacents (hors énergie et alimentaire) on note un rebond à +1 % sur un an mars, après +0,8 % en février. L’indice sous-jacent Insee (encore plus restreint) est à +0,7 %. Ces niveaux sont très bas au regard des 30 dernières années. Il n’y a pas en France de transmission à l’ensemble des prix du renchérissement de l’énergie (pas d’effet de second tour).
Tout va donc dépendre à court terme des mouvements du cours du Brent. Début avril, il a encore progressé pour toucher 120 $/b. L’impact inflationniste va donc s’accentuer un peu plus.
Compte tenu de la progression des salaires en France fin 2010 (+1,8 % sur un an), les gains de pouvoir d’achat sont nuls début 2011. Les ménages enregistreront des pertes de pouvoir d’achat d’ici à cet été (en variation annuelle, sauf effondrement du Brent).
