L’inflation en France a atteint +1,6 % sur un an en octobre 2010, après +1,6 % en septembre. Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation a passé son pic et va désormais refluer progressivement. Les prix dans la grande distribution se sont à nouveau contractés, -0,6 % sur un an. Il s’agit du 5e mois consécutif de recul et une telle baisse est rare (un seul épisode en 2005).
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celles des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +11,1 % et +1 % sur un an en septembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va désormais se faire de plus en plus faible. Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus limité du fait de la hausse des cours des matières premières alimentaires depuis juin juillet.
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celles des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +11,1 % et +1 % sur un an en septembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va désormais se faire de plus en plus faible. Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus limité du fait de la hausse des cours des matières premières alimentaires depuis juin juillet.
En conséquence, l’évolution de l’inflation totale va revenir plus proche de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation. A l’instar de ce qui s’observe au niveau de l’inflation sous-jacente en zone euro les prix hors énergie et alimentaire sont très résistants en France. On observe même que les prix des biens manufacturés sont près de revenir en variation positive (cf. graphique). L’inflation sous-jacente en France est globalement stable autour de 1 % depuis 4 trimestres (+1,1 % sur un an en septembre).
Certes le comportement des prix dans la grande distribution est un signe précurseur de déflation mais pour l’instant c’est le seul en France. En fait tant que les prix des services ne fléchiront pas (44 % de l’indice des prix), on peut écarter l’enclenchement d’une spirale déflationniste sur les prix. Ils constituent actuellement une force d’ancrage.
Certes le comportement des prix dans la grande distribution est un signe précurseur de déflation mais pour l’instant c’est le seul en France. En fait tant que les prix des services ne fléchiront pas (44 % de l’indice des prix), on peut écarter l’enclenchement d’une spirale déflationniste sur les prix. Ils constituent actuellement une force d’ancrage.