Selon l’Insee, l’inflation en France a atteint 1,6% sur un an en mars 2010, après +1,3 % en février. Depuis septembre dernier, l’inflation est repartie à la hausse en France. L’inflation française reste supérieure à celle de la zone euro, mais l’écart s’est réduit au mois de mars (+1,5 % contre +1,6 % ; en février : 1,3 % contre +0,9 %). Les prix dans la grande distribution sont aussi sur en accélération, avec une hausse de 1,7 % sur un an. Toutefois l’on reste loin des niveaux observés durant l’année 2008.
Les prix sont principalement poussés à la hausse par des effets de base dans les prix énergétiques et alimentaires (respectivement +9,9 % et +1,1 % sur un an). Ces effets de base sont liés au fait que les cours des matières premières se sont effondrés fin 2008 et début 2009 avant de se reprendre graduellement. Ainsi, en variation sur un an, les prix des produits énergétiques et alimentaires enregistrent des hausses importantes liées à leur position de l’année dernière et non à leur tendance sur les derniers mois. C’est une sorte de bruit résiduel.
Les prix sont principalement poussés à la hausse par des effets de base dans les prix énergétiques et alimentaires (respectivement +9,9 % et +1,1 % sur un an). Ces effets de base sont liés au fait que les cours des matières premières se sont effondrés fin 2008 et début 2009 avant de se reprendre graduellement. Ainsi, en variation sur un an, les prix des produits énergétiques et alimentaires enregistrent des hausses importantes liées à leur position de l’année dernière et non à leur tendance sur les derniers mois. C’est une sorte de bruit résiduel.
En fait, ces effets de base ne vont pas perdurer au-delà du 2e trimestre de cette année. L’inflation totale va ensuite converger vers l’évolution sous-jacente des prix. Hors, l’inflation hors énergie et alimentation est restée très sage, légèrement autour de +1 % sur un an. Ce qui l’influence est principalement le prix des services et des biens manufacturés. Hors, à l’instar de ce que nous écrivions récemment pour la zone euro, la pente prise de ce côté est plutôt celle d’une baisse progressive de l’inflation, l’environnement reste déflationniste.
Par conséquent, après avoir atteint 2 % courant avril et mai, l’inflation totale en France va ensuite retomber rapidement vers +1 %, voire même tendre vers 0 % fin 2010, s’il s’avère que nous avons vu juste concernant la tendance déflationniste.
Par conséquent, après avoir atteint 2 % courant avril et mai, l’inflation totale en France va ensuite retomber rapidement vers +1 %, voire même tendre vers 0 % fin 2010, s’il s’avère que nous avons vu juste concernant la tendance déflationniste.