L’inflation en France a atteint +1,6 % sur un an en septembre 2010, après +1,4 % en août. Après une remontée fin 2009 et début 2010, l’inflation a passé son pic et va désormais refluer progressivement. Les prix dans la grande distribution se sont à nouveau contractés, -0,3 % sur un an. Il s’agit du 3e mois consécutif de recul et une telle baisse est rare (un seul épisode en 2005).
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celle des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +9,8 % et +1,3 % sur un an en septembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va désormais se faire de plus en plus faible (effet de base déjà visible, cf. graphique ci-dessous). Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus limité du fait de la hausse des cours depuis juin juillet.
En fait, l’évolution de l’inflation totale reste sous l’influence de celle des prix des produits énergétiques et alimentaires. Ces derniers progressent respectivement de +9,8 % et +1,3 % sur un an en septembre 2010. Or, dans le premier cas, sauf si les cours du pétrole repartent fortement à la hausse, l’impact inflationniste des prix de l’énergie va désormais se faire de plus en plus faible (effet de base déjà visible, cf. graphique ci-dessous). Dans le deuxième cas, l’effet sera le même mais plus limité du fait de la hausse des cours depuis juin juillet.
En conséquence, l’évolution de l’inflation totale va revenir plus proche de l’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation. Or, cette dernière ne cesse de ralentir depuis mi-2009 pour revenir en août 2010 à +0,8 % sur un an, au plus bas depuis 2001. Cette tendance persistera. En effet, comme le montre les comportements déflationnistes pour les prix dans la grande distribution ou encore les prix des biens industriels (+0,2 % sur un an en août 2010), la tendance de fond reste au ralentissement des hausses de prix dans beaucoup de segments.
Néanmoins, une déflation en France n’est pas encore enclenchée. Les prix des services résistent (+1,5 % sur un an en septembre). Ils représentent 44 % de l’indice des prix en France et constituent donc une force d’ancrage importante.
Mais, le niveau de l’inflation va rester faible. D’ici à fin 2010, l’inflation totale en France refluera vers +1 %. Sur 2011, les perspectives pour l’inflation sont très incertaines. Le plus vraisemblable est de tabler sur une stabilisation de l’inflation sous-jacente entre 0,5 % et 1 %. La déflation est un scénario qui peut se renforcer si une nouvelle récession (double dip) se matérialise dans les pays développés.
Néanmoins, une déflation en France n’est pas encore enclenchée. Les prix des services résistent (+1,5 % sur un an en septembre). Ils représentent 44 % de l’indice des prix en France et constituent donc une force d’ancrage importante.
Mais, le niveau de l’inflation va rester faible. D’ici à fin 2010, l’inflation totale en France refluera vers +1 %. Sur 2011, les perspectives pour l’inflation sont très incertaines. Le plus vraisemblable est de tabler sur une stabilisation de l’inflation sous-jacente entre 0,5 % et 1 %. La déflation est un scénario qui peut se renforcer si une nouvelle récession (double dip) se matérialise dans les pays développés.