Les résultats pour les prix des importations aux USA en mars 2011 ont ravivé la crainte de l’inflation importée. Au total, les prix progressent de 9,6 % sur un an (après +7,2 %), au plus haut depuis le printemps 2010. Les cours du pétrole ont bien évidemment représenté une grande part de la hausse car les prix des importations hors pétrole n’enregistrent que +4,1 %.
La pression est donc évidente sur l’inflation aux USA. Toutefois, il faut rester prudent. En regardant de plus près, les prix des importations pour les biens de consommation sont presque stables en mars (+0,3 % sur un an) et enregistrent même un recul par rapport à février (+0,7 %). La tension « directe » n’est donc pas encore évidente. Il peut y avoir des effets de second tour, mais l’output gap encore massif aux USA permet de contenir toute contagion. De même, les salaires restent contraints.
La pression est donc évidente sur l’inflation aux USA. Toutefois, il faut rester prudent. En regardant de plus près, les prix des importations pour les biens de consommation sont presque stables en mars (+0,3 % sur un an) et enregistrent même un recul par rapport à février (+0,7 %). La tension « directe » n’est donc pas encore évidente. Il peut y avoir des effets de second tour, mais l’output gap encore massif aux USA permet de contenir toute contagion. De même, les salaires restent contraints.
Enfin, si l’on regarde l’impact de l’inflation chinoise sur les prix des importations de biens de consommation, la corrélation s’est fortement réduite depuis plus d’un an (cf. graphique ci-contre). Ceci montre bien qu’il reste difficile pour l’appareil industriel mondial de répercuter les hausses de coûts de production. On a un risque inflationniste mais pas encore de matérialisation de ce risque. C’est d’ailleurs l’analyse de la Fed.