Le taux d’inflation en zone euro en mai 2011 est confirmé à +2,7 % sur un an (+2,8 % en avril). L’inflation a sensiblement accéléré depuis mi-2010 et reste au dessus de la barre de 2 % depuis décembre dernier.
Les raisons de la poussée actuelle restent les mêmes que lors des mois précédents. Les prix de l’énergie progressent vivement et tirent l’inflation totale. Toutefois, la légère baisse des prix du pétrole a permis de limiter cette pression. Attention cependant, les effets de base pousseront cette composante un peu plus haut durant l’été (si cours du brut stable).
L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) redescend à +1,5 % en mai (+1,6 % en avril). Cette accalmie fait suite à deux mois de forte hausse. Au cœur de la poussée des prix sous-jacents se trouvent les services liés aux loisirs et, dans une moindre mesure les biens manufacturés. La stabilité du mois de mai indique toutefois que le dérapage reste encore limité.
Au niveau des pays de la zone euro, l’inflation en Espagne (3,4 % sur un an) reste la plus forte des grands pays mais les écarts se resserrent, avec l’Italie à 3,0 % et l’Allemagne est à 2,4 %. La France reste plus en retrait à 2,2 %.
Ailleurs en zone euro, on notera une inflation en avril 2011 au-dessus de 3 % dans de nombreux pays : Luxembourg (+3,8 %), Autriche (+3,7 %), Portugal (+3,7 %), Finlande (+3,4 %) et Belgique (+3,1 %). L’inflation en Grèce décélère encore, à +3,1 %. Chypre (4,1 %), la Slovaquie (+4,1 %) et l’Estonie (5,5 %) enregistrent les plus fortes inflations. L’Irlande ferme la marche (+1,2 %).
Impacts économiques
Le fait que l’inflation sous-jacente reste stable en mai allège quelque peu les inquiétudes qui s’étaient formées sur les derniers mois. Toutefois, même si la trajectoire n’est pas explosive, la tendance à la hausse pour cette mesure alimente la sévérité de la BCE concernant les risques inflationnistes. La BCE a clairement laissé entendre qu’elle montera son taux refi en juillet.
Les raisons de la poussée actuelle restent les mêmes que lors des mois précédents. Les prix de l’énergie progressent vivement et tirent l’inflation totale. Toutefois, la légère baisse des prix du pétrole a permis de limiter cette pression. Attention cependant, les effets de base pousseront cette composante un peu plus haut durant l’été (si cours du brut stable).
L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) redescend à +1,5 % en mai (+1,6 % en avril). Cette accalmie fait suite à deux mois de forte hausse. Au cœur de la poussée des prix sous-jacents se trouvent les services liés aux loisirs et, dans une moindre mesure les biens manufacturés. La stabilité du mois de mai indique toutefois que le dérapage reste encore limité.
Au niveau des pays de la zone euro, l’inflation en Espagne (3,4 % sur un an) reste la plus forte des grands pays mais les écarts se resserrent, avec l’Italie à 3,0 % et l’Allemagne est à 2,4 %. La France reste plus en retrait à 2,2 %.
Ailleurs en zone euro, on notera une inflation en avril 2011 au-dessus de 3 % dans de nombreux pays : Luxembourg (+3,8 %), Autriche (+3,7 %), Portugal (+3,7 %), Finlande (+3,4 %) et Belgique (+3,1 %). L’inflation en Grèce décélère encore, à +3,1 %. Chypre (4,1 %), la Slovaquie (+4,1 %) et l’Estonie (5,5 %) enregistrent les plus fortes inflations. L’Irlande ferme la marche (+1,2 %).
Impacts économiques
Le fait que l’inflation sous-jacente reste stable en mai allège quelque peu les inquiétudes qui s’étaient formées sur les derniers mois. Toutefois, même si la trajectoire n’est pas explosive, la tendance à la hausse pour cette mesure alimente la sévérité de la BCE concernant les risques inflationnistes. La BCE a clairement laissé entendre qu’elle montera son taux refi en juillet.
