L’inflation en zone euro en novembre 2010 est confirmée à +1,9 % sur un an, en ligne avec la publication flash. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) reste à +1,1 % sur un an. Le fait que la mesure de la tendance de fond sur l’inflation soit en tendance en hausse sur les derniers mois écarte les craintes de déflation en zone euro.
Les prix des services et les prix des biens manufacturés ne montrent aucune faiblesse, là encore écartant un risque de déflation à court terme . Il y a bien évidemment un impact lié à la hausse de la TVA dans un certain nombre de pays, mais il n’empêche qu’en Europe les prix sont nettement plus fermes qu’aux USA, où l’inflation sous-jacente est au plus bas.
La résistance des prix des services ne permet plus d’envisager un recul marqué de l’inflation sous-jacente en 2011. Ceci nous a amené à modifier nos perspectives économiques pour la zone euro en ce qui concerne la politique monétaire.
Une trajectoire stable à ascendante pour l’inflation sous-jacente couplée à une reprise du crédit dans la zone euro peut facilement amener la BCE à remonter son taux refi en 2011. Nous penchons plutôt pour des hausse de taux à partir de la fin de l’été 2011 mais si la croissance en zone euro résiste mieux que prévue, une action dès le printemps prochain est possible. Bien évidemment, ceci implique que la crise de la dette en zone euro reste contenue, donc que l’Espagne ne fait pas appel à l’aide FMI+UE.
La résistance des prix des services ne permet plus d’envisager un recul marqué de l’inflation sous-jacente en 2011. Ceci nous a amené à modifier nos perspectives économiques pour la zone euro en ce qui concerne la politique monétaire.
Une trajectoire stable à ascendante pour l’inflation sous-jacente couplée à une reprise du crédit dans la zone euro peut facilement amener la BCE à remonter son taux refi en 2011. Nous penchons plutôt pour des hausse de taux à partir de la fin de l’été 2011 mais si la croissance en zone euro résiste mieux que prévue, une action dès le printemps prochain est possible. Bien évidemment, ceci implique que la crise de la dette en zone euro reste contenue, donc que l’Espagne ne fait pas appel à l’aide FMI+UE.
