Selon les statistiques sur les prix immobiliers pour les logements neufs et anciens publié par l'Office central des statistiques (CSO), les logements ont perdus en 2011 16,7 % de leur valeur, soit un recul plus fort que celui de 2010 (-10,5 %), même si l'effondrement de 2009 reste une année record en termes de baisse (près de -19 %).
Les prix ont globalement perdu près de la moitié de leur valeur depuis le pic de 2007. A Dublin, les maisons ont perdu 54% et les appartements 58% de leur valeur par rapport au pic. La région capitale a plus souffert que le reste du pays au niveau des prix.
La dépression immobilière est alimentée (et alimente en retour) par les difficultés économiques et financières que l'Irlande traverse depuis 2007. La récession de 2008 et 2009 y a été plus marquée que dans le reste de la zone euro (cf. croissance du PIB Irlande) puis, avec la montée des créances douteuses sur l'immobilier et les entreprises, les banques ont été mises au bord de la faillite.
Pour éviter l'explosion du système bancaire, le gouvernement est alors intervenu massivement pour nationaliser et recapitaliser la quasi-totalité des établissements bancaires, créant un trou béant dans les finances publiques (déficit de 32 % du PIB en 2010 et 10 % en 2011). Les créanciers internationaux ont alors perdu confiance, acculant le pays à faire appel à l'aide du FMI et de l'UE (67,5 milliards d'euros de prêts).
Depuis 2010, une austérité budgétaire très agressive est en place en Irlande, avec des baisses de salaires et des prestations sociales.
L'économie stagne, avec une croissance quasiment nulle depuis mi-2009. Dans ce contexte, l'immobilier continue de souffrir d'une demande anémique et d'un asséchement du crédit immobilier.
Les prix ont globalement perdu près de la moitié de leur valeur depuis le pic de 2007. A Dublin, les maisons ont perdu 54% et les appartements 58% de leur valeur par rapport au pic. La région capitale a plus souffert que le reste du pays au niveau des prix.
La dépression immobilière est alimentée (et alimente en retour) par les difficultés économiques et financières que l'Irlande traverse depuis 2007. La récession de 2008 et 2009 y a été plus marquée que dans le reste de la zone euro (cf. croissance du PIB Irlande) puis, avec la montée des créances douteuses sur l'immobilier et les entreprises, les banques ont été mises au bord de la faillite.
Pour éviter l'explosion du système bancaire, le gouvernement est alors intervenu massivement pour nationaliser et recapitaliser la quasi-totalité des établissements bancaires, créant un trou béant dans les finances publiques (déficit de 32 % du PIB en 2010 et 10 % en 2011). Les créanciers internationaux ont alors perdu confiance, acculant le pays à faire appel à l'aide du FMI et de l'UE (67,5 milliards d'euros de prêts).
Depuis 2010, une austérité budgétaire très agressive est en place en Irlande, avec des baisses de salaires et des prestations sociales.
L'économie stagne, avec une croissance quasiment nulle depuis mi-2009. Dans ce contexte, l'immobilier continue de souffrir d'une demande anémique et d'un asséchement du crédit immobilier.
