Les indicateurs économiques avancés de l’OCDE montrent clairement que la récession est très probable à horizon 3-6 mois en Europe. L’indice avancé ne cesse de plonger et le recul est l’un des plus rapides enregistrés sur les 20 dernières années, à l’exclusion de la Grande Récession de fin 2008-2009.
L’indicateur est passé sous la barre des 100 points et est désormais en zone, au moins, de stagnation économique. La récession n’est pas certaine mais sa probabilité ne cesse de grandir et dépasse désormais les 50 %. Seul un redressement rapide des indicateurs de conjoncture pourrait permettre d’y échapper. Or, on ne voit pas très bien ce qui pourrait permettre un tel rebond.
On note que le ralentissement économique mondial, entamé fin 2010, est en train de devenir inquiétant dans la zone Asie. La dépendance à l’export des pays de cette zone, la poussée inflationniste et les resserrements monétaires passés jouent à plein.
La zone Amérique reste encore dans une zone de confort mais la tendance est là encore à la baisse.
Pourquoi est-ce important ?
Au-delà de la crise de la dette en zone euro, le contexte économique était déjà mauvais avant l’été. Le ralentissement généralisé à l’ensemble des grandes zones économiques montre qu’il ne faut pas attendre du commerce mondial qu’il soutienne le cycle de croissance. La pente est mauvaise et que le contexte actuel ne laisse pas attendre une rupture de tendance à court terme pour ces indicateurs. Ceci « colle » bien avec un double dip dans les pays développés.
L’indicateur est passé sous la barre des 100 points et est désormais en zone, au moins, de stagnation économique. La récession n’est pas certaine mais sa probabilité ne cesse de grandir et dépasse désormais les 50 %. Seul un redressement rapide des indicateurs de conjoncture pourrait permettre d’y échapper. Or, on ne voit pas très bien ce qui pourrait permettre un tel rebond.
On note que le ralentissement économique mondial, entamé fin 2010, est en train de devenir inquiétant dans la zone Asie. La dépendance à l’export des pays de cette zone, la poussée inflationniste et les resserrements monétaires passés jouent à plein.
La zone Amérique reste encore dans une zone de confort mais la tendance est là encore à la baisse.
Pourquoi est-ce important ?
Au-delà de la crise de la dette en zone euro, le contexte économique était déjà mauvais avant l’été. Le ralentissement généralisé à l’ensemble des grandes zones économiques montre qu’il ne faut pas attendre du commerce mondial qu’il soutienne le cycle de croissance. La pente est mauvaise et que le contexte actuel ne laisse pas attendre une rupture de tendance à court terme pour ces indicateurs. Ceci « colle » bien avec un double dip dans les pays développés.