L’enquête de conjoncture Insee enregistre en novembre un nouveau recul. Le moral des entreprises perd 2 points par rapport à octobre et tombe à 93,0 points, son plus bas niveau depuis février 2010. La chute sur les derniers mois est comparable dans sa vitesse à celle de fin 2008, au moment ou l’économie française rentrait dans une récession sévère. L’indicateur de retournement de conjoncture calculé par L’Insee, à partir des enquêtes, s’installe en zone de « climat conjoncturel défavorable ».
L’enquête de conjoncture Insee est compatible avec une entrée en récession à partir du quatrième trimestre de 2011. Seule une amélioration très rapide de la confiance pourrait invalider ce signal, or on ne voit pas bien ce qui pourrait provoquer un tel mouvement.
Tous les secteurs enregistrent une forte baisse sur le mois. L’industrie et les services souffrent le plus.
Les conséquences sur l’emploi en France se font déjà sentir. Les intentions d’embauches chutent fortement dans les services, poids lourds de l'emploi. Le secteur de la construction n’a pas encore enregistré un retournement dans les intentions d’embauches mais le contexte n’est pas favorable (cf. mises en chantier).
Au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), les indices restent très bas mais ne sont plus en chute libre comme sur les mois précédents. Les commandes étrangères tombent un peu plus bas dans l’industrie manufacturière. Tout ceci ne permet pas d’espérer un rebond à court terme.
Pourquoi est-ce important ?
Cette enquête est un signal de récession de plus pour l’économie française (cf. indicateur avancé OCDE pour la France ou emplois dans l’intérim).
La question porte désormais sur l’ampleur de la perte d’activité à venir (« petite » récession de type fin 2002, récession classique type 92-93 ou forte chute de type 2008-2009). Cela reste très incertain et l'influence de l’environnement financier de la zone euro sera déterminante.
L’enquête de conjoncture Insee est compatible avec une entrée en récession à partir du quatrième trimestre de 2011. Seule une amélioration très rapide de la confiance pourrait invalider ce signal, or on ne voit pas bien ce qui pourrait provoquer un tel mouvement.
Tous les secteurs enregistrent une forte baisse sur le mois. L’industrie et les services souffrent le plus.
Les conséquences sur l’emploi en France se font déjà sentir. Les intentions d’embauches chutent fortement dans les services, poids lourds de l'emploi. Le secteur de la construction n’a pas encore enregistré un retournement dans les intentions d’embauches mais le contexte n’est pas favorable (cf. mises en chantier).
Au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), les indices restent très bas mais ne sont plus en chute libre comme sur les mois précédents. Les commandes étrangères tombent un peu plus bas dans l’industrie manufacturière. Tout ceci ne permet pas d’espérer un rebond à court terme.
Pourquoi est-ce important ?
Cette enquête est un signal de récession de plus pour l’économie française (cf. indicateur avancé OCDE pour la France ou emplois dans l’intérim).
La question porte désormais sur l’ampleur de la perte d’activité à venir (« petite » récession de type fin 2002, récession classique type 92-93 ou forte chute de type 2008-2009). Cela reste très incertain et l'influence de l’environnement financier de la zone euro sera déterminante.