Le financement à court terme de l’état en France a fortement augmenté depuis 2008. Profitant à la fois des taux très bas à court terme (taux monétaire inférieur à 1 % depuis plus d’un an) et d’une aversion grandissante pour le risque des investisseurs (moins de risque à 3 mois qu’à 1à ans), l’état central (hors administrations locales et sociales) emprunte désormais pour 200 milliards € à court terme contre environ 100 milliards € avant 2008.
Parmi les trois grands de la zone euro, La France est le pays qui repose le plus sur le financement à court terme (cf. graphique ci-dessus). L’Allemagne a aussi augmenté son recours à la dette monétaire tandis que l’Italie est en train de réduire son exposition.
Si la dette à court terme présente actuellement des avantages indéniables pour la France, surtout en terme de charge d’intérêt, la dépendance croissante au marché monétaire présente aussi des risques de liquidité (manque de prêteurs) et de taux (Italie emprunte désormais à 3.6 % à 6 mois contre 0,6 % pour la France) déstabilisants. 17 % du financement de l’Etat passe par le court terme contre 9 % en 2007. Encore un mauvais point pour la France.
Parmi les trois grands de la zone euro, La France est le pays qui repose le plus sur le financement à court terme (cf. graphique ci-dessus). L’Allemagne a aussi augmenté son recours à la dette monétaire tandis que l’Italie est en train de réduire son exposition.
Si la dette à court terme présente actuellement des avantages indéniables pour la France, surtout en terme de charge d’intérêt, la dépendance croissante au marché monétaire présente aussi des risques de liquidité (manque de prêteurs) et de taux (Italie emprunte désormais à 3.6 % à 6 mois contre 0,6 % pour la France) déstabilisants. 17 % du financement de l’Etat passe par le court terme contre 9 % en 2007. Encore un mauvais point pour la France.