Les prix à la consommation ont progressé de 2,8 % sur un an en décembre 2011, en recul par rapport aux mois précédents (inflation stable autour de 3 % entre septembre et novembre). Ce résultat est en ligne avec les attentes (consensus à +2,8 %).
Les détails ne sont pas encore disponibles mais compte tenu des évolutions sur les derniers mois des prix de l’énergie et de l’alimentation, les effets de base sur les matières premières expliquent en grande partie ce reflux.
La poussée inflationniste actuelle observée depuis fin 2011 a été largement provoquée par la forte hausse des cours du pétrole à partir de février puis du blé et du maïs à l’été. L’inflation sous-jacente est elle restée sage (+1,6 % en novembre dernier).
Sur les prochains mois, la contribution des matières premières va rapidement se dissiper (sauf nouveau choc) et il paraît vraisemblable que l’inflation en zone euro tombe à 2 % au printemps prochain et passe sous 2 % au cours de l’été.
Un reflux de l’inflation scénario va donner un peu plus de marge de manœuvre à la BCE. Toutefois, il n’est pas encore clair que cette dernière souhaite baisser sous 1 % son taux refi.
Les détails ne sont pas encore disponibles mais compte tenu des évolutions sur les derniers mois des prix de l’énergie et de l’alimentation, les effets de base sur les matières premières expliquent en grande partie ce reflux.
La poussée inflationniste actuelle observée depuis fin 2011 a été largement provoquée par la forte hausse des cours du pétrole à partir de février puis du blé et du maïs à l’été. L’inflation sous-jacente est elle restée sage (+1,6 % en novembre dernier).
Sur les prochains mois, la contribution des matières premières va rapidement se dissiper (sauf nouveau choc) et il paraît vraisemblable que l’inflation en zone euro tombe à 2 % au printemps prochain et passe sous 2 % au cours de l’été.
Un reflux de l’inflation scénario va donner un peu plus de marge de manœuvre à la BCE. Toutefois, il n’est pas encore clair que cette dernière souhaite baisser sous 1 % son taux refi.
