Au premier trimestre 2011, l’investissement en construction et en services immobiliers en France progresse à la fois en volume (+0,1 % sur le trimestre) et en valeur (+1,5 %). C’est la première fois depuis début 2008 que le volume d’investissement progresse (attention BTP et bâti neuf uniquement). Ceci met fin à 3 ans de recul (12 trimestres consécutif). L’investissement en construction reste inférieur de 15,5 % à son niveau de fin 2007.
Si l’on regarde les flux en volume pour les principaux secteurs, les ménages réduisent la voilure, avec une progression de seulement 0,1 % (+0,4 % au T4 2010 et +1,3 % au T3 2010). Les entreprises restent frileuses et leur investissement continue de se contracter (-0,6 % après -2,3 %). Enfin, les administrations publiques augmentent de 0,8 % leur investissement au T1 2011.
Si l’on regarde les flux en volume pour les principaux secteurs, les ménages réduisent la voilure, avec une progression de seulement 0,1 % (+0,4 % au T4 2010 et +1,3 % au T3 2010). Les entreprises restent frileuses et leur investissement continue de se contracter (-0,6 % après -2,3 %). Enfin, les administrations publiques augmentent de 0,8 % leur investissement au T1 2011.
En valeur, soit en incluant l’augmentation des prix, l’ensemble des grands contributeurs est dans le vert, y compris les entreprises (ménages : +0,4 % ; entreprises : +1,8 % ; administrations : + 3,3 %).
En résumé
Le retour, encore fragile, à une progression des volumes s’enclenche finalement pour la construction. Ces chiffres illustrent le décalage très important observé entre l’économie « réelle » et le marché immobilier en France. La très forte reprise observée depuis mi-2009 des volumes de transactions et des prix a surtout profité au marché de l’ancien. Dans le neuf, les stocks d’invendus ont mis du temps à être normalisés. Depuis peu de temps, le secteur de la construction profite enfin de ce dynamisme. Au T1 2011, le secteur a d’ailleurs retrouvé le chemin des créations d’emploi.
En résumé
Le retour, encore fragile, à une progression des volumes s’enclenche finalement pour la construction. Ces chiffres illustrent le décalage très important observé entre l’économie « réelle » et le marché immobilier en France. La très forte reprise observée depuis mi-2009 des volumes de transactions et des prix a surtout profité au marché de l’ancien. Dans le neuf, les stocks d’invendus ont mis du temps à être normalisés. Depuis peu de temps, le secteur de la construction profite enfin de ce dynamisme. Au T1 2011, le secteur a d’ailleurs retrouvé le chemin des créations d’emploi.