Après avoir abaissé de 0,25 % (25 pb) sont taux directeur à 1,25 % début novembre, la Banque Centrale Européenne (BCE) devrait probablement poursuivre le mouvement lors de la réunion de jeudi du conseil des Gouverneurs. Lors de la conférence de pression de novembre, le discours du Président Mario Draghi était dovish ( pessimiste sur la croissance et neutre sur l’inflation ).
Toutefois, la BCE ne tablait pas sur une récession. Or, les derniers indicateurs économiques sont sans équivoque. Les enquêtes de conjoncture sont mauvaises pour la zone euro et même pour la France. Les conditions monétaires et financières en zone euro et les indicateurs avancés sont clairement en « zone récession ».
Les pays émergents sont aussi en net ralentissement, signe que les exportations ne sauveront pas la croissance. D’ailleurs, les commandes industrielles, en provenance de l’extérieur de la zone euro, chutent lourdement en septembre.
L’inflation est sur son pic cyclique (3 % en novembre) et pourrait rapidement refluer (sauf hausse surprise du cours du pétrole).
Donc, la BCE a toute les raisons nécessaires pour assouplir plus nettement sa politique monétaire et faire baisser sont taux refi.
Le taux directeur devrait revenir à 1 % en décembre. La banque devrait aussi annoncer des mesures visant à limiter l’extension de la crise interbancaire (prêts de liquidité à 2 voire 3 ans).
Alors que la Fed a ramené son taux directeur sous 0,25 %, la BoE à 0,5 %, la BoJ à 0 % et la banque centrale suisse à 0,25 %, la BCE osera-t-elle passer sous les 1 % début 2012 et se lancer dans un quantitative easing ? Nous en doutons mais il faut admettre que tout est possible face à une crise qui devient très grave avec l’Italie et l’Espagne à genoux et avec la France dans la tourmente.
Toutefois, la BCE ne tablait pas sur une récession. Or, les derniers indicateurs économiques sont sans équivoque. Les enquêtes de conjoncture sont mauvaises pour la zone euro et même pour la France. Les conditions monétaires et financières en zone euro et les indicateurs avancés sont clairement en « zone récession ».
Les pays émergents sont aussi en net ralentissement, signe que les exportations ne sauveront pas la croissance. D’ailleurs, les commandes industrielles, en provenance de l’extérieur de la zone euro, chutent lourdement en septembre.
L’inflation est sur son pic cyclique (3 % en novembre) et pourrait rapidement refluer (sauf hausse surprise du cours du pétrole).
Donc, la BCE a toute les raisons nécessaires pour assouplir plus nettement sa politique monétaire et faire baisser sont taux refi.
Le taux directeur devrait revenir à 1 % en décembre. La banque devrait aussi annoncer des mesures visant à limiter l’extension de la crise interbancaire (prêts de liquidité à 2 voire 3 ans).
Alors que la Fed a ramené son taux directeur sous 0,25 %, la BoE à 0,5 %, la BoJ à 0 % et la banque centrale suisse à 0,25 %, la BCE osera-t-elle passer sous les 1 % début 2012 et se lancer dans un quantitative easing ? Nous en doutons mais il faut admettre que tout est possible face à une crise qui devient très grave avec l’Italie et l’Espagne à genoux et avec la France dans la tourmente.