Lundi 18 avril, la banque centrale de Chine (PBC) a augmenté de 0,5 % son [taux de réserve obligatoire]b. Il s’agit du deuxième durcissement de politique monétaire en avril, après la hausse de 0,25 % des taux directeurs. Pour les grandes banques le taux est désormais de 20,5 % et de 18,5 % pour le reste du système bancaire. Le taux de réserve obligatoire a été relevé de 200 pb depuis janvier et de 350 pb depuis septembre dernier.
Comme nous l’écrivions la semaine dernière au sujet des statistiques chinoises pour le T1 2011, la croissance du PIB en Chine s’est modérée et est proche du potentiel. En revanche, l’inflation en Chine accélère, notamment l’inflation sous-jacente. Toutefois, il semble que le durcissement rapide en cours a d’autres causes. En effet, il faut bien comprendre que la croissance repose encore principalement sur l’investissement. Appuyer donc trop fort sur le frein au niveau du crédit pourrait provoquer un ralentissement trop important (croissance tombant sous le potentiel).
Comme nous l’écrivions la semaine dernière au sujet des statistiques chinoises pour le T1 2011, la croissance du PIB en Chine s’est modérée et est proche du potentiel. En revanche, l’inflation en Chine accélère, notamment l’inflation sous-jacente. Toutefois, il semble que le durcissement rapide en cours a d’autres causes. En effet, il faut bien comprendre que la croissance repose encore principalement sur l’investissement. Appuyer donc trop fort sur le frein au niveau du crédit pourrait provoquer un ralentissement trop important (croissance tombant sous le potentiel).
Il semble que les flux de « hot money » (capitaux spéculatifs) sont aussi une cause importante de durcissement. Ils atteignent des niveaux records, à environ 290 milliards $ sur le premier trimestre selon nos estimations (via la balance commerciale, les réserves de change et les IDE), soit environ 20 % du PIB produit au T1 2011 (vérifié plusieurs fois ! Cohérent avec l’augmentation des réserves de change). L’ampleur de ces flux de capitaux est suffisante pour présenter un risque pour le système financier (augmentation de la liquidité en Chine et risque de bulles sur les prix d’actifs). En augmentant le taux de réserves obligatoires, la PBC « immobilise » une partie de ces capitaux (autour de 50 milliards $ retirés avec +0,5 %).