L’enquête Insee sur le climat des affaires montre que la conjoncture est stagnante. En avril 2012, avec 95 points, l’indice reste bas et largement au-dessous des niveaux de 2010 et 2011. Toutefois, on est désormais sur un palier et la dégradation de l’automne dernier est stoppée.
L’indicateur de retournement de conjoncture calculé par l’Insee indique toujours une zone de « climat conjoncturel défavorable ».
Au niveau des grands secteurs de l’économie française, le moral des entreprises se dégrade très nettement pour l’industrie et plus légèrement pour le bâtiment. Le climat dans les services a stagné en avril. En revanche, la conjoncture s’est fortement redressée dans les commerces. Ce dernier secteur est d’ailleurs celui qui enregistre la meilleure performance sur les derniers mois. La construction et les services restent dans un marasme persistant, sans signe d’amélioration depuis l’automne dernier.
La relative stabilité du climat des affaires en France plaide pour une croissance atone à court terme. On n’a donc pas de récession grave à attendre. En revanche, au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), la dégradation continue dans l’industrie et les services. Le bâtiment ne fait pas mieux que se stabiliser sur des attentes médiocres. Il est donc trop tôt pour anticiper un rebond de l’activité.
Au niveau des indices de conjoncture PMI en Europe pour le mois d’avril 2012, la situation est mauvaise.
L’indice composite regroupant industrie et services s'est fortement contracté en avril 2012, à 47,4 points contre 49,1 points en mars. Il reste largement sous la barre de 50 points séparant la croissance de la récession. La zone euro est donc toujours en récession et celle-ci a même tendance à s’accentuer.
Au niveau des secteurs, l’industrie européenne reste dans une situation très délicate (indice à 46 points) mais les services ne sont pas non plus en bonne posture (indice à 47,9 points).
Pour les perspectives, l’enquête PMI n’est pas favorable. Les nouvelles commandes s’enfoncent à nouveau et retrouvent les plus bas de l’automne dernier. Les suppressions d’emplois s’accélèrent. Seule bonne nouvelle, les tensions inflationnistes s’atténuent, allégeant la pression sur les marges.
L’indicateur de retournement de conjoncture calculé par l’Insee indique toujours une zone de « climat conjoncturel défavorable ».
Au niveau des grands secteurs de l’économie française, le moral des entreprises se dégrade très nettement pour l’industrie et plus légèrement pour le bâtiment. Le climat dans les services a stagné en avril. En revanche, la conjoncture s’est fortement redressée dans les commerces. Ce dernier secteur est d’ailleurs celui qui enregistre la meilleure performance sur les derniers mois. La construction et les services restent dans un marasme persistant, sans signe d’amélioration depuis l’automne dernier.
La relative stabilité du climat des affaires en France plaide pour une croissance atone à court terme. On n’a donc pas de récession grave à attendre. En revanche, au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), la dégradation continue dans l’industrie et les services. Le bâtiment ne fait pas mieux que se stabiliser sur des attentes médiocres. Il est donc trop tôt pour anticiper un rebond de l’activité.
Au niveau des indices de conjoncture PMI en Europe pour le mois d’avril 2012, la situation est mauvaise.
L’indice composite regroupant industrie et services s'est fortement contracté en avril 2012, à 47,4 points contre 49,1 points en mars. Il reste largement sous la barre de 50 points séparant la croissance de la récession. La zone euro est donc toujours en récession et celle-ci a même tendance à s’accentuer.
Au niveau des secteurs, l’industrie européenne reste dans une situation très délicate (indice à 46 points) mais les services ne sont pas non plus en bonne posture (indice à 47,9 points).
Pour les perspectives, l’enquête PMI n’est pas favorable. Les nouvelles commandes s’enfoncent à nouveau et retrouvent les plus bas de l’automne dernier. Les suppressions d’emplois s’accélèrent. Seule bonne nouvelle, les tensions inflationnistes s’atténuent, allégeant la pression sur les marges.
A retenir :
Pour la France, la situation économique à court terme est terne, avec une atonie qui persiste depuis fin 2011. Le PIB devrait stagner sur le premier semestre de 2012.
Ceci indique que pour le marché du travail, il n’y a pas d’amélioration à attendre et que les destructions d’emplois vont continuer (cf. graphique ci-dessus).
En zone euro, la récession continue et pourrait même s’aggraver sur les prochains mois. Les perspectives sont mauvaises (aggravation des pertes d’emploi, repli des commandes).
Pour la France, la situation économique à court terme est terne, avec une atonie qui persiste depuis fin 2011. Le PIB devrait stagner sur le premier semestre de 2012.
Ceci indique que pour le marché du travail, il n’y a pas d’amélioration à attendre et que les destructions d’emplois vont continuer (cf. graphique ci-dessus).
En zone euro, la récession continue et pourrait même s’aggraver sur les prochains mois. Les perspectives sont mauvaises (aggravation des pertes d’emploi, repli des commandes).