Les ventes au détail en zone euro reculent nettement en novembre, perdant 0,8 % sur le mois en volume. La tendance sur les derniers mois (cf. graphique ci-contre) est nettement à la baisse et semble s’infléchir de plus en plus. Le niveau des ventes en volume est au plus bas depuis 2005.
La chute est particulièrement notable en variation sur un an, avec -2,1 % en novembre 2011. Un tel recul n’avait plus été observé depuis septembre 2009. Tous les grands pays participent au mouvement de baisse, avec -0,9 % sur un mois en Allemagne, -0,4 % en France et -0,7 % en Espagne (pas de statistiques pour l’Italie). Le recul est particulièrement fort en au Portugal (-2,6 %).
Cette statistique ne couvre pas les ventes automobiles (aussi en recul pour l’ensemble de la zone euro) ou les dépenses dans les services (évolution inconnue sur les derniers mois) mais est un indicateur fiable de la tendance. La stagnation de la consommation des ménages depuis le printemps pour la zone dans son ensemble est bien visible.
La consommation depuis le mois de juin a particulièrement souffert dans les pays périphériques (-1,2 % sur 6 mois en Italie, -2,2 % en Espagne, -4,3 % en Grèce, -5,3 % au Portugal) tandis que l’Allemagne et la France (+1,6 % sur 6 mois chacune) ont compensé en partie ce marasme.
Cette compensation ne durera pas, avec une stagnation durable de la consommation en France et un essoufflement en Allemagne.
Au final, pour l’ensemble de la zone euro, le recul des dépenses (57 % du PIB) amputerait la croissance à hauteur d’un quart de point de %. La consommation des ménages va accentuer la récession dans la zone euro avec un effet très fort pour les pays périphériques.
La chute est particulièrement notable en variation sur un an, avec -2,1 % en novembre 2011. Un tel recul n’avait plus été observé depuis septembre 2009. Tous les grands pays participent au mouvement de baisse, avec -0,9 % sur un mois en Allemagne, -0,4 % en France et -0,7 % en Espagne (pas de statistiques pour l’Italie). Le recul est particulièrement fort en au Portugal (-2,6 %).
Cette statistique ne couvre pas les ventes automobiles (aussi en recul pour l’ensemble de la zone euro) ou les dépenses dans les services (évolution inconnue sur les derniers mois) mais est un indicateur fiable de la tendance. La stagnation de la consommation des ménages depuis le printemps pour la zone dans son ensemble est bien visible.
La consommation depuis le mois de juin a particulièrement souffert dans les pays périphériques (-1,2 % sur 6 mois en Italie, -2,2 % en Espagne, -4,3 % en Grèce, -5,3 % au Portugal) tandis que l’Allemagne et la France (+1,6 % sur 6 mois chacune) ont compensé en partie ce marasme.
Cette compensation ne durera pas, avec une stagnation durable de la consommation en France et un essoufflement en Allemagne.
Au final, pour l’ensemble de la zone euro, le recul des dépenses (57 % du PIB) amputerait la croissance à hauteur d’un quart de point de %. La consommation des ménages va accentuer la récession dans la zone euro avec un effet très fort pour les pays périphériques.