La consommation des ménages* a légèrement reculé en novembre 2011, perdant 0,1 % sur le mois, après un hausse de 0,1 % le mois précédent. En France, depuis l’été la consommation en volume de biens n’a quasiment pas évolué, les ménages français stabilisant leurs dépenses (cf. tableau ci-dessous). Sur un an, la consommation de biens perd 2,1 %, les dépenses fin 2011 ayant été boostées temporairement par les achats automobiles liés à la fin de la prime à la casse.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Sur le dernier trimestre, la consommation ne participera donc vraisemblablement pas à la croissance, même si le mois de décembre est plus positif. Toutefois, si le consommateur ne permettra pas à l’économie française d’échapper à la récession, il ne va pas non plus alimenter cette dernière sur la fin 2011. La stagnation est de ce point de vue une bonne nouvelle permettant d’écarter pour l’instant le spectre d’une récession de grande ampleur (type 2008-2009).
Au niveau des composantes, la consommation a été plombée par le textile (très volatile) mais aussi l’énergie, les biens d’équipement du logement et les biens divers. En revanche, les achats d’automobile enregistrent une hausse très marquée, avec +3,2 % sur le mois soit la plus forte progression depuis fin 2011. Sans ce secteur, la consommation aurait reculé de 0,5 % sur le mois de novembre.
Pourquoi est-ce important ?
Comme nous l’anticipions, la consommation ne va pas contribuer significativement à la croissance sur le quatrième trimestre. Le pilier de la croissance française ne pourra compenser la contraction de l’investissement productif et de l’investissement construction. En revanche, la résistance à la baisse permet d’écarter à court terme, la possibilité de connaître une récession sévère.
Pour les prochains mois, nous nous attendons à ce que les destructions d’emplois (actuellement concentrés sur l’intérim et les CDD) s’aggravent. Au final, la stagnation des revenus, du pouvoir d’achat (inflation stable autour de 2 %) mais aussi du taux d’épargne conforte le scénario de stagnation (mais pas de chute) sur la durée de la consommation, prolongeant la tendance en place depuis 2008.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
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Sur le dernier trimestre, la consommation ne participera donc vraisemblablement pas à la croissance, même si le mois de décembre est plus positif. Toutefois, si le consommateur ne permettra pas à l’économie française d’échapper à la récession, il ne va pas non plus alimenter cette dernière sur la fin 2011. La stagnation est de ce point de vue une bonne nouvelle permettant d’écarter pour l’instant le spectre d’une récession de grande ampleur (type 2008-2009).
Au niveau des composantes, la consommation a été plombée par le textile (très volatile) mais aussi l’énergie, les biens d’équipement du logement et les biens divers. En revanche, les achats d’automobile enregistrent une hausse très marquée, avec +3,2 % sur le mois soit la plus forte progression depuis fin 2011. Sans ce secteur, la consommation aurait reculé de 0,5 % sur le mois de novembre.
Pourquoi est-ce important ?
Comme nous l’anticipions, la consommation ne va pas contribuer significativement à la croissance sur le quatrième trimestre. Le pilier de la croissance française ne pourra compenser la contraction de l’investissement productif et de l’investissement construction. En revanche, la résistance à la baisse permet d’écarter à court terme, la possibilité de connaître une récession sévère.
Pour les prochains mois, nous nous attendons à ce que les destructions d’emplois (actuellement concentrés sur l’intérim et les CDD) s’aggravent. Au final, la stagnation des revenus, du pouvoir d’achat (inflation stable autour de 2 %) mais aussi du taux d’épargne conforte le scénario de stagnation (mais pas de chute) sur la durée de la consommation, prolongeant la tendance en place depuis 2008.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
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Variation annuelle | Variation mensuelle | |||||||||||
2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | juin | juil | août | sept | oct | nov | Poids** | |
Total | 2.2% | 2.8% | -0.2% | -0.4% | 1.4% | 0.8% | -0.6% | 0.4% | -0.1% | 0.1% | -0.1% | 100.0% |
Biens manufacturés | 2.4% | 3.4% | -0.5% | -0.5% | 1.3% | 0.9% | -0.8% | 0.4% | 0.1% | 0.3% | 0.0% | 87.0% |
Nord et Est | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | mai | juin | juil | août | sept | nov | Poids |
Alimentaire | 0.8% | 1.1% | -0.5% | 0.2% | 0.8% | -0.4% | -0.4% | 0.3% | 0.6% | -0.2% | -0.1% | 35.3% |
Produit fabriqués | 4.1% | 5.5% | -0.3% | -0.4% | 1.7% | 1.6% | -1.0% | -0.2% | 0.4% | 0.8% | 0.2% | 49.8% |
Biens durables | 5.5% | 7.9% | -0.2% | 2.1% | 2.3% | 1.5% | -1.1% | 0.0% | 1.8% | -0.3% | 1.5% | 26.8% |
Automobiles | 0.5% | 3.4% | -4.1% | 1.1% | -0.7% | 0.4% | -1.8% | 2.0% | 2.7% | -1.1% | 3.2% | 12.0% |
Biens d'équipement du logement | 12.7% | 14.1% | 5.5% | 4.1% | 7.6% | 3.9% | -0.9% | -2.8% | 1.1% | 0.9% | -0.5% | 12.2% |
Autres biens durables | 7.0% | 8.9% | 0.0% | 0.5% | 0.2% | -1.1% | 1.0% | 0.2% | 0.2% | -0.6% | 0.3% | 3.0% |
Textiles/cuir | 1.8% | 3.2% | -1.9% | -4.6% | 0.7% | 3.4% | -2.4% | -0.9% | -2.6% | 3.7% | -2.1% | 9.2% |
Autres biens fabriqués | 3.3% | 3.0% | 0.7% | -1.7% | 1.5% | 0.7% | 0.2% | -0.1% | 0.0% | 1.0% | -0.5% | 13.9% |
Energie | -0.3% | -1.1% | 0.7% | -1.7% | 1.8% | 1.1% | 0.4% | 2.5% | -2.7% | -1.1% | -0.8% | 15.1% |
Produits pétroliers | -1.3% | -1.4% | -0.9% | -3.0% | 1.0% | 0.8% | 1.7% | 2.7% | -3.9% | -0.8% | -0.6% | 9.2% |
Autres hors pétrole | 1.5% | -0.6% | 3.8% | 0.9% | 3.2% | 1.5% | -1.9% | 2.2% | -0.7% | -1.6% | -1.1% | 5.8% |