Les statistiques chinoises pour l’ensemble du premier trimestre ont été publiées cette semaine. La croissance du PIB en Chine au deuxième trimestre 2011 est 9,5 % sur un an, après +9,7 % au T1. Les marchés ont bien pris cette petite baisse, car les attentes étaient plus mauvaises et surtout le contexte était plutôt anxiogène à cause de la crise de la dette en zone euro.
En valeur, le PIB de la Chine au T2 2011 a été de 10 815 milliards de yuan sur les mois d’avril à juin, soit environ 1 670 milliards $ (1 180 milliards €).
Toutefois, ce résultat masque une croissance moins forte qu’il n’y paraît. L’évolution d’un trimestre sur l’autre tombe à +7,5 % (annualisé), au plus bas depuis fin 2008. L’économie a nettement ralenti par rapport au trimestre précédent, ou la croissance annualisée était proche de 11%.
Ce ralentissement est principalement imputable à la modération du côté des investissements (+27 % en juin contre plus de +33 % en mars dernier) et une réduction de l’excédent commercial. La consommation des ménages sur un rythme appréciable mais modéré (+7,1 % sur un an pour les dépenses par tête en zone urbaines). Seule la production industrielle envoie un message plus positif, avec une croissance de plus de 15 % sur un an après deux mois proche de 13 %.
Impacts économiques
L’économie chinoise n’a pas modifié son modèle sur les dernières années. Elle repose toujours massivement sur les investissements et sur une croissance dynamique des exportations. Le ralentissement économique mondial et le durcissement de la politique monétaire agissent (et agiront) logiquement comme des freins. La consommation reste une force d’appoint et ne peut seule permettre à la croissance de se maintenir autour de 9 %.
Par conséquent, le ralentissement en Chine va se poursuivre dans les prochains mois (poursuite des hausses de taux à cause d’une forte inflation et commerce mondial moins dynamique).
En valeur, le PIB de la Chine au T2 2011 a été de 10 815 milliards de yuan sur les mois d’avril à juin, soit environ 1 670 milliards $ (1 180 milliards €).
Toutefois, ce résultat masque une croissance moins forte qu’il n’y paraît. L’évolution d’un trimestre sur l’autre tombe à +7,5 % (annualisé), au plus bas depuis fin 2008. L’économie a nettement ralenti par rapport au trimestre précédent, ou la croissance annualisée était proche de 11%.
Ce ralentissement est principalement imputable à la modération du côté des investissements (+27 % en juin contre plus de +33 % en mars dernier) et une réduction de l’excédent commercial. La consommation des ménages sur un rythme appréciable mais modéré (+7,1 % sur un an pour les dépenses par tête en zone urbaines). Seule la production industrielle envoie un message plus positif, avec une croissance de plus de 15 % sur un an après deux mois proche de 13 %.
Impacts économiques
L’économie chinoise n’a pas modifié son modèle sur les dernières années. Elle repose toujours massivement sur les investissements et sur une croissance dynamique des exportations. Le ralentissement économique mondial et le durcissement de la politique monétaire agissent (et agiront) logiquement comme des freins. La consommation reste une force d’appoint et ne peut seule permettre à la croissance de se maintenir autour de 9 %.
Par conséquent, le ralentissement en Chine va se poursuivre dans les prochains mois (poursuite des hausses de taux à cause d’une forte inflation et commerce mondial moins dynamique).