La liquidité mondiale* en avril 2011 accélère et atteint +19,8 % sur un an, après +17,8 % an mars (revu à la hausse). Depuis la fin 2010, la circulation de la liquidité mondiale a fortement augmenté (+11 % en novembre). Cette croissance est principalement imputable à la Chine et au quantitative easing 2 (QE2).
La Chine apporte près de la moitié de la croissance de la liquidité mondiale. Depuis mi-2010, le pays voit sa base monétaire exprimée en USD se gonfler rapidement, à la fois grâce à l’appréciation du yuan, au maintien d’une demande forte pour le crédit et à l’afflux massif de capitaux spéculatifs étrangers en Chine.
Les USA apportent près du tiers de la croissance. Sur les derniers mois, c’est ce pays qui a le plus fait gonfler la liquidité mondiale. Le QE2 joue a plein. Il se terminera fin juin.
Au niveau des autres pays émergents (Brésil-Inde-Russie), la contribution se modère, la problématique d’afflux de capitaux étant moins prégnante. La zone euro voit sa contribution s’installer en territoire négatif (réduction de la liquidité dans le système bancaire), malgré l’appréciation de l’euro entre avril 2010 et avril 2011 (+7 %). La BCE s’étant engagée plus tôt que les autres grandes banques centrales dans son exit stragey et ceci se retrouve dans la base monétaire. La base monétaire est quasi-stable au Royaume-Uni (en USD).
Impacts économiques
L’afflux de capitaux en Chine et l’effet du QE2 persistants, la croissance de liquidité mondiale dépassera 20 % dans les mois qui viennent. La progression de la liquidité mondiale redeviendrait presque aussi ample qu’en 2008 et 2009. Ceci est favorable aux actifs risqués, notamment les matières premières et les actions.
* Somme des bases monétaires du G20 + zone euro (95 % de la base monétaire mondiale). La base monétaire est l’agrégat le plus restreint pour mesurer la liquidité et est aussi celui qui est directement piloté par la banque centrale (monnaie banque centrale). Quand la Fed fait du quantitative easing elle gonfle la base monétaire. Données FMI et exprimées en dollar US (taux de change fin de mois).
La Chine apporte près de la moitié de la croissance de la liquidité mondiale. Depuis mi-2010, le pays voit sa base monétaire exprimée en USD se gonfler rapidement, à la fois grâce à l’appréciation du yuan, au maintien d’une demande forte pour le crédit et à l’afflux massif de capitaux spéculatifs étrangers en Chine.
Les USA apportent près du tiers de la croissance. Sur les derniers mois, c’est ce pays qui a le plus fait gonfler la liquidité mondiale. Le QE2 joue a plein. Il se terminera fin juin.
Au niveau des autres pays émergents (Brésil-Inde-Russie), la contribution se modère, la problématique d’afflux de capitaux étant moins prégnante. La zone euro voit sa contribution s’installer en territoire négatif (réduction de la liquidité dans le système bancaire), malgré l’appréciation de l’euro entre avril 2010 et avril 2011 (+7 %). La BCE s’étant engagée plus tôt que les autres grandes banques centrales dans son exit stragey et ceci se retrouve dans la base monétaire. La base monétaire est quasi-stable au Royaume-Uni (en USD).
Impacts économiques
L’afflux de capitaux en Chine et l’effet du QE2 persistants, la croissance de liquidité mondiale dépassera 20 % dans les mois qui viennent. La progression de la liquidité mondiale redeviendrait presque aussi ample qu’en 2008 et 2009. Ceci est favorable aux actifs risqués, notamment les matières premières et les actions.
* Somme des bases monétaires du G20 + zone euro (95 % de la base monétaire mondiale). La base monétaire est l’agrégat le plus restreint pour mesurer la liquidité et est aussi celui qui est directement piloté par la banque centrale (monnaie banque centrale). Quand la Fed fait du quantitative easing elle gonfle la base monétaire. Données FMI et exprimées en dollar US (taux de change fin de mois).