La production industrielle en France en janvier 2011 a progressé de 1,0 % sur le mois. En cumulant les progressions de novembre à janvier, le volume de biens produits par l’industrie française est 2,6 % au dessus de celui de la fin de l’été dernier. Pour la seule industrie manufacturière française la production progresse de 1,8 % sur le mois (-0,2 % en novembre). L’acquis de croissance pour le T1 2011 atteint 1,9 %, un niveau conséquent car il faudrait un recul de près de 2 % sur le mois de février et mars (assez improbable) pour que la production tombe à zéro sur l’ensemble du trimestre. Par conséquent, le début de l’année 2011 s’annonce très bon pour l’industrie française.
Toutefois, il faut noter que la production reste 8,8 % en dessous de celui du pic de mi-2008.
Toutefois, il faut noter que la production reste 8,8 % en dessous de celui du pic de mi-2008.
Au niveau des grands secteurs, la performance des industries de biens intermédiaires est au cœur du bon résultat de janvier (+4,6 % sur le mois). Les autres industries ont évolué sur des rythmes très proches, +0,6 % pour les industries de biens d’investissement et de biens de consommation. Côté automobile, la progression reste positive en janvier 2011 (+1,5 % sur le mois), mais on est loin des +7 % de novembre. L’arrêt de la prime à la casse et la diminution des bonus n’ont pas eu pour l’instant de répercutions notables. Un passage à vide devrait être visible à partir du printemps.
Ce résultat pour janvier et l’acquis de croissance sont de bonne augure pour la croissance du PIB au T1 2011. Après deux trimestres assez « mous » (+0,3 % par trimestre), une accélération semble se dessiner. Ceci semble assez en ligne avec les indicateurs avancés pour la France qui indiquent une vigueur plus prononcée de l’activité économique à partir du printemps.
Ce résultat pour janvier et l’acquis de croissance sont de bonne augure pour la croissance du PIB au T1 2011. Après deux trimestres assez « mous » (+0,3 % par trimestre), une accélération semble se dessiner. Ceci semble assez en ligne avec les indicateurs avancés pour la France qui indiquent une vigueur plus prononcée de l’activité économique à partir du printemps.