L’indicateur gecodia.fr des conditions monétaires et financières (ICMF) reste négatif pour la croissance en zone euro. Il y a déjà toutes les raisons de penser que la zone euro est en train de tomber en récession (cf. dernières enquêtes de conjoncture PMI, indice ESI ou indicateur avancé OCDE) et l’ICMF alimente ce scénario.
Après un effondrement aux mois de juillet et août, les premiers résultats montrent que la situation est stabilisée sur les mois d’octobre et novembre mais ne s’améliore pas. Le durcissement de l’environnement financier depuis l’été est provoqué par la chute des marchés actions et surtout la hausse des taux d’intérêt à long terme. La crise de la dette a connu sur les dernières semaines une nette aggravation, avec une situation extrême pour l’Italie et l’Espagne mais aussi l’entrée de la France dans la danse.
La dérive des taux a été à peine compensée sur les deux derniers mois par la dépréciation de l’euro et une baisse de taux de la BCE.
Seule une action pour réduire les spreads redresserait rapidement la situation. La BCE pourrait le faire, mais une partie des gouverneurs (notamment allemands) est fortement opposée à une politique de quantitative easing (achats de dettes à grande échelle via la planche à billet).
Remarque : ICMF présenté ici a été enrichi pour inclure les taux des obligations des entreprises notés BBB à A sur l’échelle S&P (taux corporate BBB-A). Il est donc différent de celui publié jusqu’ici sur gecodia.fr.
L’Indice des Conditions Monétaires et Financières (ICMF) synthétise les données financières (taux d’intérêt court et long terme, taux corporate, bourse, taux de change), l’inflation et les agrégats monétaires. L’approche est naïve (pas d’économétrie et pas de décalage dans les données) et les données normalisées.
Depuis près de 10 ans, cet ICMF est un indicateur crédible et permet d’apprécier les points de retournements pour la croissance en zone euro mais pas forcément l’ampleur des phases de croissance ou de ralentissement.
Après un effondrement aux mois de juillet et août, les premiers résultats montrent que la situation est stabilisée sur les mois d’octobre et novembre mais ne s’améliore pas. Le durcissement de l’environnement financier depuis l’été est provoqué par la chute des marchés actions et surtout la hausse des taux d’intérêt à long terme. La crise de la dette a connu sur les dernières semaines une nette aggravation, avec une situation extrême pour l’Italie et l’Espagne mais aussi l’entrée de la France dans la danse.
La dérive des taux a été à peine compensée sur les deux derniers mois par la dépréciation de l’euro et une baisse de taux de la BCE.
Seule une action pour réduire les spreads redresserait rapidement la situation. La BCE pourrait le faire, mais une partie des gouverneurs (notamment allemands) est fortement opposée à une politique de quantitative easing (achats de dettes à grande échelle via la planche à billet).
Remarque : ICMF présenté ici a été enrichi pour inclure les taux des obligations des entreprises notés BBB à A sur l’échelle S&P (taux corporate BBB-A). Il est donc différent de celui publié jusqu’ici sur gecodia.fr.
L’Indice des Conditions Monétaires et Financières (ICMF) synthétise les données financières (taux d’intérêt court et long terme, taux corporate, bourse, taux de change), l’inflation et les agrégats monétaires. L’approche est naïve (pas d’économétrie et pas de décalage dans les données) et les données normalisées.
Depuis près de 10 ans, cet ICMF est un indicateur crédible et permet d’apprécier les points de retournements pour la croissance en zone euro mais pas forcément l’ampleur des phases de croissance ou de ralentissement.