Alors que le taux moyen pour les nouveaux prêts immobiliers progresse depuis la fin 2010, atteignant 3,53 % en mars 2011 pour les prêts à taux fixe (3,4 % au plus bas en 2010), ce mouvement devrait persister.
En effet, le taux de référence pour les prêts immobiliers est le taux d’Etat français (AOT 10 ans). Or, depuis mi-octobre, le taux 10 ans français ne cesse de remonter. Même s’il faut une pause sur les dernières semaines, il reste proche de 3,5 %. Ceci implique que la marge sur les prêts est faible voire même nulle pour les banques, alors qu’elle était encore conséquente à l’automne 2010.
Cette situation n’est certes pas inédite. Toutefois, si les taux longs d’Etat reprennent leur marche vers le haut, les banques vont accompagner le mouvement. Elle ne pourront pas en « absorber » une partie comme elle l’on fait sur les derniers mois de 2010. De plus, les banques françaises ont souligné dans la dernière enquête sur les conditions d’octroi de crédit en France qu’elles ne sacrifieraient plus les marges.
En effet, le taux de référence pour les prêts immobiliers est le taux d’Etat français (AOT 10 ans). Or, depuis mi-octobre, le taux 10 ans français ne cesse de remonter. Même s’il faut une pause sur les dernières semaines, il reste proche de 3,5 %. Ceci implique que la marge sur les prêts est faible voire même nulle pour les banques, alors qu’elle était encore conséquente à l’automne 2010.
Cette situation n’est certes pas inédite. Toutefois, si les taux longs d’Etat reprennent leur marche vers le haut, les banques vont accompagner le mouvement. Elle ne pourront pas en « absorber » une partie comme elle l’on fait sur les derniers mois de 2010. De plus, les banques françaises ont souligné dans la dernière enquête sur les conditions d’octroi de crédit en France qu’elles ne sacrifieraient plus les marges.