La volatilité implicite (cf. note en bas d’article) sur les marchés était – en dehors du pétrole – sur de bas niveaux, les investisseurs jugeant le contexte peu risqué au niveau des principaux actifs. Après les catastrophes naturelle et nucléaire frappant le Japon, la volatilité est fortement remontée à la fois sur le forex et les actions. L’aversion pour le risque fait un retour, encore limité.
En effet, sur le forex les mesures de volatilité implicite ont explosé pour le yen mais aussi le dollar australien (cf. graphique, les deux sont confondus sur la fin de période). Le franc suisse a aussi été impacté. En revanche, pour l’euro et la livre sterling, la hausse de la volatilité est moins importante. La nette hausse de la volatilité sur certaines devises illustrent les incertitudes des traders concernant l’évolution à court terme de ces devises.
En effet, sur le forex les mesures de volatilité implicite ont explosé pour le yen mais aussi le dollar australien (cf. graphique, les deux sont confondus sur la fin de période). Le franc suisse a aussi été impacté. En revanche, pour l’euro et la livre sterling, la hausse de la volatilité est moins importante. La nette hausse de la volatilité sur certaines devises illustrent les incertitudes des traders concernant l’évolution à court terme de ces devises.
La hausse de la nervosité des traders a aussi touché les marchés actions. Le VIX (volatilité implicite du S&P 500) s’est nettement redressé, clôturant mercredi à 29 points. Hier, la l’indice est redescendu à 26 points. Comparativement, la remontée de la volatilité est plus marquée que pour les changes.
L’or reste en dehors du mouvement décrit ci-dessus. La volatilité implicite reste au plus bas pour cet actif.
Enfin pour le cours du pétrole la situation est stabilisée du côté de la volatilité. On reste très loin des niveaux de fin 2008 et début 2009.
Remarque :
L’intérêt de la volatilité implicite est de donner les anticipations des traders sur la variation à court terme des actifs financiers et une illustration du niveau de nervosité sur les marchés (donc de l’aversion pour le risque). Un niveau bas de volatilité implique que les traders n’anticipent pas de variations fortes de cours par rapport à celles du passé récent. Donc que les tendances en place resteraient globalement inchangées et les mouvements faibles. Si la volatilité est forte, l’incertitude domine sur la direction et des changements de trajectoire abrupts sont attendus. Il s’agit d’une mesure dérivée d’options et non de la volatilité historique (qui n’inclut pas d’anticipation).
Enfin pour le cours du pétrole la situation est stabilisée du côté de la volatilité. On reste très loin des niveaux de fin 2008 et début 2009.
Remarque :
L’intérêt de la volatilité implicite est de donner les anticipations des traders sur la variation à court terme des actifs financiers et une illustration du niveau de nervosité sur les marchés (donc de l’aversion pour le risque). Un niveau bas de volatilité implique que les traders n’anticipent pas de variations fortes de cours par rapport à celles du passé récent. Donc que les tendances en place resteraient globalement inchangées et les mouvements faibles. Si la volatilité est forte, l’incertitude domine sur la direction et des changements de trajectoire abrupts sont attendus. Il s’agit d’une mesure dérivée d’options et non de la volatilité historique (qui n’inclut pas d’anticipation).