L’emploi s’est contracté de 0,1 % au troisième trimestre de cette année en zone euro, soit la perte de près de 150 000 postes sur le trimestre. Il s’agit du premier recul enregistré depuis fin 2009. Sur les 5 trimestres précédents, la zone euro créait en moyenne 150 000 emplois par trimestre.
On comptabilise pour l’ensemble de la zone 146,8 millions d’emplois (sous toutes ses formes y compris travailleurs indépendants). La Grande Récession avait détruit 3,7 millions de postes en l’espace de 6 trimestres, de mi-2008 à fin 2009. Ces pertes sont loin d’avoir été compensées par les créations observées depuis. Il reste un déficit de plus de 3 millions de personnes et il recommence à se creuser depuis cet été.
Au niveau des grands pays, la variation reste positive au T3 2011 en Allemagne (+0,2 % sur le trimestre) et en France (+0,1 %, définition Eurostat). En revanche, il se contacte de près de 0,9 % en Espagne, un recul inédit depuis la récession de 2008-2009. Ce pays porte la plus grande part de la contraction du T3. Les données ne sont pas encore publiées pour l’Italie.
Pour les pays en grandes difficultés, la Grèce ne publie plus de statistiques fiables. La situation se dégrade encore au Portugal (-0,3 %).
En zone euro, la progression la plus forte est enregistrée en Estonie (+1,9 %) puis en Autriche, en Belgique et en Slovaquie (+0,3 %). La contraction la plus forte est observée en Espagne, en Slovénie (-0,5 %) et au Portugal.
On comptabilise pour l’ensemble de la zone 146,8 millions d’emplois (sous toutes ses formes y compris travailleurs indépendants). La Grande Récession avait détruit 3,7 millions de postes en l’espace de 6 trimestres, de mi-2008 à fin 2009. Ces pertes sont loin d’avoir été compensées par les créations observées depuis. Il reste un déficit de plus de 3 millions de personnes et il recommence à se creuser depuis cet été.
Au niveau des grands pays, la variation reste positive au T3 2011 en Allemagne (+0,2 % sur le trimestre) et en France (+0,1 %, définition Eurostat). En revanche, il se contacte de près de 0,9 % en Espagne, un recul inédit depuis la récession de 2008-2009. Ce pays porte la plus grande part de la contraction du T3. Les données ne sont pas encore publiées pour l’Italie.
Pour les pays en grandes difficultés, la Grèce ne publie plus de statistiques fiables. La situation se dégrade encore au Portugal (-0,3 %).
En zone euro, la progression la plus forte est enregistrée en Estonie (+1,9 %) puis en Autriche, en Belgique et en Slovaquie (+0,3 %). La contraction la plus forte est observée en Espagne, en Slovénie (-0,5 %) et au Portugal.
