En ce qui concerne la situation très tendue sur les marchés financiers mondiaux et une probabilité sans cesse croissante d'un double dip dans les pays développés, le communiqué du G20 n'a pas donné de grain à moudre.
Le groupe des 20 économies les plus importantes au plan mondial exprime son "inquiétude devant les écueils qui menacent sérieusement le redressement économique mondial et soulignons l’urgente nécessité d’initiatives concertées et coordonnées pour faire face à la crise de confiance dans les pays avancés et à ses répercussions sur les pays émergents et en développement". Ceci engendre beaucoup de spéculations sur la teneur de ces actions : intervention des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour acheter de la dette italienne et espagnole, intervention des fonds souverains pour recapitaliser les banques européennes, stabilisation du marché des changes... Le flou est pour l'instant total.
En outre, le G20 exhorte les pays de la zone euro à une "action plus décisive (...) pour faire face à la crise de la dette souveraine". De plus, il faut remédier "aux faiblesses des bilans des banques". Bref, alors que les dirigeants européens considère qu'il font déjà leur maximum et que les banques sont solides, ils sont désavoués par le reste du monde. Ce qui n'est pas une surprise car personne ne pense que la crise de la dette ou ses répercussions sur le système financier européen sont sous contrôle.
Pourquoi est-ce important ?
A nos yeux, l'annonce de possible initiative concertée et un appel à la recapitalisation des banques des pays développés ouvre la voie à une intervention des pays émergents dans les banques européennes, sous forme de prise de participation (via les réserves de changes et les fonds souverains). Ce serait une solution apte à stabiliser le système financier européen et à juguler les conséquences de la crise de la dette.
Restera ensuite aux dirigeants européens à se mettre d'accord sur une solution durable pour la Grèce puis à l'Italie, à l'Espagne et aussi à la France à convaincre de leur crédibilité sur le retour à l'équilibre des finances publiques.
Le groupe des 20 économies les plus importantes au plan mondial exprime son "inquiétude devant les écueils qui menacent sérieusement le redressement économique mondial et soulignons l’urgente nécessité d’initiatives concertées et coordonnées pour faire face à la crise de confiance dans les pays avancés et à ses répercussions sur les pays émergents et en développement". Ceci engendre beaucoup de spéculations sur la teneur de ces actions : intervention des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour acheter de la dette italienne et espagnole, intervention des fonds souverains pour recapitaliser les banques européennes, stabilisation du marché des changes... Le flou est pour l'instant total.
En outre, le G20 exhorte les pays de la zone euro à une "action plus décisive (...) pour faire face à la crise de la dette souveraine". De plus, il faut remédier "aux faiblesses des bilans des banques". Bref, alors que les dirigeants européens considère qu'il font déjà leur maximum et que les banques sont solides, ils sont désavoués par le reste du monde. Ce qui n'est pas une surprise car personne ne pense que la crise de la dette ou ses répercussions sur le système financier européen sont sous contrôle.
Pourquoi est-ce important ?
A nos yeux, l'annonce de possible initiative concertée et un appel à la recapitalisation des banques des pays développés ouvre la voie à une intervention des pays émergents dans les banques européennes, sous forme de prise de participation (via les réserves de changes et les fonds souverains). Ce serait une solution apte à stabiliser le système financier européen et à juguler les conséquences de la crise de la dette.
Restera ensuite aux dirigeants européens à se mettre d'accord sur une solution durable pour la Grèce puis à l'Italie, à l'Espagne et aussi à la France à convaincre de leur crédibilité sur le retour à l'équilibre des finances publiques.