Le taux de chômage en zone euro en avril 2011 est stable à 9,9 % (source : Eurostat). Le niveau du chômage est resté quasi-stable depuis l’automne 2010.
En revanche, le nombre de chômeurs dans la zone euro recule à nouveau, chutant de 113 000 personnes sur le mois d’avril, à 15,44 millions de demandeurs d’emploi. Si le ratio reste stable c’est que la population active a probablement décrue légèrement (sortie du marché du travail de demandeurs d’emploi découragés).
Au niveau des grands pays*, le taux de chômage en avril 2011 recule à nouveau en Allemagne (6,1 % nouveau record) ainsi qu’en France (9,4 %) et en Italie (8,1 %). En Espagne la situation est stable (20,7 %).
Pour les pays en grande difficultés, le chômage progresse ou est fortement révisé à la hausse sur les derniers points : Portugal (12,6 %), Irlande (14,7 %). Pas de donnée mensuelle en Grèce. Ailleurs, les niveaux restent stables ou en légère baisse (Belgique : 7,7 %, Pays-Bas : 4,3 %, Autriche : 4,2 %, Finlande : 8 %).
Voir aussi nos graphiques sur le taux de chômage et l’emploi par pays.
Impacts économiques
La situation extrême des PIGS laisse entendre qu’une reprise de la demande interne n’est pas pour demain dans ces pays. De plus, les gouvernements ne peuvent plus actionner le levier de la pression fiscale sur les ménages ou la réduction du filet de sécurité sociale. L’acceptation politique et populaires de nouvelles mesures semblent très limitées. Sans croissance et sans nouvelle mesure, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande peuvent revenir à une situation budgétaire saine. Mais, ces pays sont très vulnérables à un choc externe (ralentissement mondiale, hausse du pétrole) qui déséquilibrerait encore les comptes. La Grèce est insolvable sauf à vendre rapidement tous ses actifs publics à bon prix (patrimoine évalué à 280 milliards € pour 242 milliards € de dette obligataire).
* Attention, définition harmonisée, les comparaisons se font sur une même base mais les taux peuvent différer des séries publiées par les offices statistiques nationaux.
En revanche, le nombre de chômeurs dans la zone euro recule à nouveau, chutant de 113 000 personnes sur le mois d’avril, à 15,44 millions de demandeurs d’emploi. Si le ratio reste stable c’est que la population active a probablement décrue légèrement (sortie du marché du travail de demandeurs d’emploi découragés).
Au niveau des grands pays*, le taux de chômage en avril 2011 recule à nouveau en Allemagne (6,1 % nouveau record) ainsi qu’en France (9,4 %) et en Italie (8,1 %). En Espagne la situation est stable (20,7 %).
Pour les pays en grande difficultés, le chômage progresse ou est fortement révisé à la hausse sur les derniers points : Portugal (12,6 %), Irlande (14,7 %). Pas de donnée mensuelle en Grèce. Ailleurs, les niveaux restent stables ou en légère baisse (Belgique : 7,7 %, Pays-Bas : 4,3 %, Autriche : 4,2 %, Finlande : 8 %).
Voir aussi nos graphiques sur le taux de chômage et l’emploi par pays.
Impacts économiques
La situation extrême des PIGS laisse entendre qu’une reprise de la demande interne n’est pas pour demain dans ces pays. De plus, les gouvernements ne peuvent plus actionner le levier de la pression fiscale sur les ménages ou la réduction du filet de sécurité sociale. L’acceptation politique et populaires de nouvelles mesures semblent très limitées. Sans croissance et sans nouvelle mesure, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande peuvent revenir à une situation budgétaire saine. Mais, ces pays sont très vulnérables à un choc externe (ralentissement mondiale, hausse du pétrole) qui déséquilibrerait encore les comptes. La Grèce est insolvable sauf à vendre rapidement tous ses actifs publics à bon prix (patrimoine évalué à 280 milliards € pour 242 milliards € de dette obligataire).
* Attention, définition harmonisée, les comparaisons se font sur une même base mais les taux peuvent différer des séries publiées par les offices statistiques nationaux.
