L’enquête de conjoncture Insee baisse à nouveau en octobre 2011, prolongeant le plongeon de l’été. Le moral des entreprises tombe à 95,1 points (-0,9 point par rapport à septembre). La baisse depuis le printemps est rapide et l’indice est au plus bas depuis avril 2010.
Hormis la construction, dont l’indice de confiance reste stable, les grands secteurs (industrie, services et distribution) continuent de voir leur indicateur de conjoncture se dégrader. L’indicateur de retournement de conjoncture calculé par L’Insee à partir des enquêtes s’installe en zone de « climat conjoncturel défavorable ». Ceci n’indique pas une récession mais au mieux une stagnation économique.
Hormis la construction, dont l’indice de confiance reste stable, les grands secteurs (industrie, services et distribution) continuent de voir leur indicateur de conjoncture se dégrader. L’indicateur de retournement de conjoncture calculé par L’Insee à partir des enquêtes s’installe en zone de « climat conjoncturel défavorable ». Ceci n’indique pas une récession mais au mieux une stagnation économique.
Si les entreprises sont de moins en moins confiantes, les conséquences sur l’emploi en France restent pour l’instant limitées. Les intentions d’embauches (cf. graphique ci-contre) ne sont certes pas brillantes – compatibles au mieux avec de faibles créations d’emplois – mais aucun mouvement de baisse pour l’instant.
Au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), les indices se stabilisent après plusieurs mois de chute. Les commandes étrangères fléchissent toujours dans l’industrie manufacturière.
Pourquoi est-ce important ?
Compte tenu des observations déjà disponibles concernant la consommation des ménages, le commerce extérieur ou bien la production industrielle, le PIB de la France sera en hausse au troisième trimestre.
La récession n’est donc pas pour tout de suite. Cependant, la poursuite de la dégradation pour la confiance des entreprises souligne qu’une entrée en récession pour la France au T4 2011 gagne en probabilité.
Au niveau des indicateurs avancés (carnets de commandes dans l’industrie et la construction, tendance sur la demande dans les services et la distribution), les indices se stabilisent après plusieurs mois de chute. Les commandes étrangères fléchissent toujours dans l’industrie manufacturière.
Pourquoi est-ce important ?
Compte tenu des observations déjà disponibles concernant la consommation des ménages, le commerce extérieur ou bien la production industrielle, le PIB de la France sera en hausse au troisième trimestre.
La récession n’est donc pas pour tout de suite. Cependant, la poursuite de la dégradation pour la confiance des entreprises souligne qu’une entrée en récession pour la France au T4 2011 gagne en probabilité.