La dégradation de cet été pour le chômage continue avec une poussée notable du nombre de chômeurs en en France en septembre 2011. le nombre d’inscrits à Pôle emploi* atteint un nouveau record historique, avec une hausse de 27 600 chômeurs (ABC, +0,7 % sur le mois). La catégorie A, soit le cœur du chômage, suit le mouvement avec une hausse de 0,9 % sur le mois (26 000 personnes).
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
La stabilisation de l’hiver et du printemps dernier est désormais bien loin. La hausse du chômage est très rapide sur les derniers mois : +130 400 chômeurs en 6 mois. En septembre 2011 la France métropolitaine compte 4,176 millions de chômeurs et 4,442 millions en incluant les DOM. En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs est de +4,5 %.
Depuis le point bas de mai 2008, on compte 1 196 100 chômeurs supplémentaires pour l’ensemble du territoire. Toutefois, pour la catégorie A seule, le niveau (2,80 millions) reste inférieur aux pics des cycles précédents et sa progression sur un an est plus modérée (+3,0 %).
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La stabilisation de l’hiver et du printemps dernier est désormais bien loin. La hausse du chômage est très rapide sur les derniers mois : +130 400 chômeurs en 6 mois. En septembre 2011 la France métropolitaine compte 4,176 millions de chômeurs et 4,442 millions en incluant les DOM. En variation sur un an, la hausse du nombre de chômeurs est de +4,5 %.
Depuis le point bas de mai 2008, on compte 1 196 100 chômeurs supplémentaires pour l’ensemble du territoire. Toutefois, pour la catégorie A seule, le niveau (2,80 millions) reste inférieur aux pics des cycles précédents et sa progression sur un an est plus modérée (+3,0 %).
Le chômage de longue, voire très longue durée en France reste sur le même tendance avec une hausse continue. 38,2 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi (cat. ABC). Sans surprise, ceci se retrouve dans la progression des minima sociaux depuis le début de l’année.
Après un bon mois d’août, les offres d’emploi déposées à Pôle Emploi en France rechutent en septembre. Les offres d’emploi, totales et durables, sont très volatiles sur les derniers mois. Sur l’ensemble du troisième trimestre, les offres d’emploi durables (contrats de plus d’un mois) sont en hausse de 1 % par rapport au T2 2011. La hausse des offres d’emploi est bien trop faible pour permettre d’anticiper une inflexion à court terme de la tendance sur le chômage.
Pourquoi est-ce important ?
La concurrence pour un emploi se renforce sur le marché du travail. Même si l’on dit souvent que le marché du travail, notamment le chômage, est un indicateur retardé de l’activité, le contexte économique rend cette constatation moins vrai. La demande interne – surtout la consommation – sera l’élément clef qui permettra à la France d’échapper ou non à une récession. Le recul de la consommation a plombé la croissance du PIB de la France au T2 2011 et permettra un rebond au T3.
De ce point de vue, l’évolution sur le front du chômage n’incite pas à l’optimisme.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail.
Après un bon mois d’août, les offres d’emploi déposées à Pôle Emploi en France rechutent en septembre. Les offres d’emploi, totales et durables, sont très volatiles sur les derniers mois. Sur l’ensemble du troisième trimestre, les offres d’emploi durables (contrats de plus d’un mois) sont en hausse de 1 % par rapport au T2 2011. La hausse des offres d’emploi est bien trop faible pour permettre d’anticiper une inflexion à court terme de la tendance sur le chômage.
Pourquoi est-ce important ?
La concurrence pour un emploi se renforce sur le marché du travail. Même si l’on dit souvent que le marché du travail, notamment le chômage, est un indicateur retardé de l’activité, le contexte économique rend cette constatation moins vrai. La demande interne – surtout la consommation – sera l’élément clef qui permettra à la France d’échapper ou non à une récession. Le recul de la consommation a plombé la croissance du PIB de la France au T2 2011 et permettra un rebond au T3.
De ce point de vue, l’évolution sur le front du chômage n’incite pas à l’optimisme.
* On se réfère ici au nombre des chômeurs catégories A, B et C qui sont astreints à recherche active d’emploi. Cette définition est préférée à celle comptant uniquement la catégorie A car elle permet de mesurer le nombre de personnes en concurrence effective sur le marché du travail.