Le sous-emploi progresse en France au T4 2010


Au quatrième trimestre 2010, les détails du rapport sur le chômage restent mauvais du côté du sous-emploi et du développement de l’emploi précaire.



Le sous-emploi progresse en France au T4 2010
Même si le taux de chômage recule légèrement, la situation est plus dégradée pour le halo du chômage en France. Le taux de chômage augmenté des personnes en inactivité non souhaitée* baisse certes à 11,4 % (-0,2 %) mais la mesure la plus large, à savoir le taux de chômage augmentée de l’inactivité non souhaitée et des situations de sous-emploi forcé** est lui en hausse à 16,8 % (+0,2 %).

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Par conséquent, le niveau du chômage a surtout baissé grâce au passage de certains chômeurs dans l’inactivité. En revanche, les actifs ont vu leur condition d’emploi se détériorer via l’augmentation du sous-emploi. Le résultat du T4 2010 est donc loin d’être un bon cru.

Le sous-emploi progresse en France au T4 2010
De plus, l’emploi précaire reste le moteur en France. Le taux d’emploi en CDI est stable à 76,6 % du total, tandis que l’emploi en CDD et en intérim progresse à 13,9 % de l’emploi total fin 2010 contre 13,5 % en T3. L’augmentation du sous-emploi est une conséquence du développement des emplois à temps partiel forcés et du chômage partiel. Ces derniers représentent, fin 2010, 6 % de l’emploi total, soit près de 1,7 millions de personnes (+100 000 personnes par rapport au T3 2010).

* Personne non comptabilisée comme chômeur mais souhaitant et disponible pour travailler
** Personne ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage technique

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Equipe GECODIA

Jeudi 3 Mars 2011




1.Posté par Flu le 03/03/2011 21:17
"Par conséquent, non seulement le niveau du chômage a baissé surtout grâce au passage de certains chômeurs dans l’inactivité souhaitée...."

Il ne manquerait pas un "non" avant "souhaitée"

2.Posté par Equipe GECODIA le 04/03/2011 11:47
Bonjour,

Nous avons revu le paragraphe qui semblait effectivement peu clair.

L'inactivité non souhaitée est restée stable. Il s'agit donc de sortie "définitive" du marché du travail sans volonté ou envie d'y retourner rapidement. On a bien une baisse du taux de participation et un passage du chômage vers l'inactivité souhaitée.

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour plus de précision.

Meilleures salutations,


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