Les graves catastrophes qui touchent le Japon ont amené les analystes à s’interroger au sujet de l’impact sur l’économie mondiale du séisme et de la crise nucléaire japonaise. Comme nous l’avons déjà souligné, un chiffrage précis est impossible à faire car il faudrait connaître le coût humain et financier des destructions, de la désorganisation des chaînes de production localement et à l’international (pièces détachées automobiles, composantes électroniques, machine outils) mais aussi d’évaluer l’ampleur de la relance liée à la reconstruction.
Ceci amène à se poser la question du poids de chaque pays dans le PIB mondial et donc de l’importance systémique de ces économies. Le graphique ci-dessus est assez clair. Seules trois économies ont une importance systémique majeur (rouge) : USA, zone euro et Chine. Le Japon et l’Inde, dépassant tous deux 5 % du PIB mondial (PPA), ont une importance significative mais bien moindre. Enfin, les autres pays sont tous sous les 3 % du PIB mondial, niveau qui limite l’impact global d’une grave crise dans ces pays (10 % de récession sur 3 % du PIB mondial = impact de -0,3 %, soit presque rien).
Ceci amène à se poser la question du poids de chaque pays dans le PIB mondial et donc de l’importance systémique de ces économies. Le graphique ci-dessus est assez clair. Seules trois économies ont une importance systémique majeur (rouge) : USA, zone euro et Chine. Le Japon et l’Inde, dépassant tous deux 5 % du PIB mondial (PPA), ont une importance significative mais bien moindre. Enfin, les autres pays sont tous sous les 3 % du PIB mondial, niveau qui limite l’impact global d’une grave crise dans ces pays (10 % de récession sur 3 % du PIB mondial = impact de -0,3 %, soit presque rien).
On peut aussi se représenter l’importance des différents pays dans les importations mondiales. Un choc majeur dans un pays se transmet aux autres économies via ce canal.
On retrouve le même trio de tête, même si la zone euro prend une importance bien plus significative. En revanche, on remarque que l’Inde perd de son importance systémique. Le Japon aussi est loin derrière.
Il ressort de cela que trois économies (USA, zone euro et Chine) représentent près de la moitié du PIB mondial mais aussi des importations. Elles donnent le ton du dynamisme économique sur la planète, en bien (reprise à partir de mi-2009) ou en mal (crise de fin 2008 et début 2009).
On retrouve le même trio de tête, même si la zone euro prend une importance bien plus significative. En revanche, on remarque que l’Inde perd de son importance systémique. Le Japon aussi est loin derrière.
Il ressort de cela que trois économies (USA, zone euro et Chine) représentent près de la moitié du PIB mondial mais aussi des importations. Elles donnent le ton du dynamisme économique sur la planète, en bien (reprise à partir de mi-2009) ou en mal (crise de fin 2008 et début 2009).