Les bourses européennes s’envolent à la mi-journée (lundi 26 septembre)

Après une ouverture en demi-teinte, les bourses européennes progressent fortement à la mi-journée. Le CAC 40 gagne 3,5 % et se rapproche des 2 900 points. L’indice Eurostoxx 50 progresse de 3,9 %, le Dax de 3,6 % et la bourse de Londres 1,5 %. La clôture très négative en Asie est oubliée.

Sur la place de Paris, les valeurs bancaires et financières tirent le CAC vers le haut. La Société Générale et la BNP Paribas gagnent 8 %, Crédit Agricole près de 7 %. L’assureur Axa suit le mouvement (+10 %). Plus largement en Europe, les banques et les assureurs se portent bien (Intensa Sanpaolo : +11 % ; Allianz : +10 % ; Deutsche Bank et Unicredito : +9 %).

Le marché intègre des bonnes nouvelles du côté de la conjoncture. L’indice IFO, sur le climat des affaires en Allemagne, est ressorti plus haut qu’attendu à 107,5 points. Plus important, il est toujours sur un niveau indiquant une croissance soutenue, alors que les PMI manufacturier et services de la semaine dernière ont été très mauvais. Les investisseurs semblent aussi prendre du bon côté les engagements du comité directeur du FMI :
- « Les pays de la zone euro feront tout ce qui est nécessaire pour résoudre la crise de la dette souveraine dans la zone et garantiront la stabilité financière de la zone dans son ensemble » ;
- Il sera « donner plus de souplesse au Fonds européen de stabilité financière de manière à ce qu’il ait un impact aussi large que possible » ;
- « Les pays avancés veilleront à ce que les banques aient des fonds propres solides et aient accès à un financement adéquat » ;
- la politique monétaire restera accommodante.

Dans le même temps (et assez logiquement), le marché obligataire se détend. Les spreads des PIIGS reculent : l’écart de taux avec le Bund 10 ans baisse de 91 pb pour l’Irlande (100 pb = 1 %), 13 pb pour l’Espagne et 4 pb pour l’Italie. Néanmoins, la situation des deux derniers pays reste alarmante. Les craintes sur la crise de la dette en zone euro s’allègent quelque peu, alimentant un retour vers les actifs risqués.