Le rapport emploi aux Etats-Unis pour le mois de septembre 2011 est mitigé, avec d’un côté des créations d’emplois correctes mais de l’autre une augmentation du sous emploi.
L’économie américaine a créé 103 000 emplois au total sur le mois de septembre, 137 000 créations d’emplois dans le secteur privé. Le secteur gouvernemental a détruit 34 000 postes le mois dernier.
Le marché du travail s’est donc repris (+43 000 emplois seulement en août) mais sur une dynamique « molle ». Les créations d’emplois restent sous la barre des 200 000 postes par mois dans le privé, niveau minimum pour entraîner une baisse du chômage. Depuis que le marché de l’emploi américain a recommencé à créer en avril 2009 de l’emploi, la variation mensuelle moyenne n’a été que de 137 000 emplois par mois (secteur privé).
On compte aux USA 131,33 millions d’emplois salariés (hors secteur agricole). Le niveau reste inférieur de 4,8 % à ce qu’il atteignait début 2008, soit un écart de 6,66 millions de postes.
L’économie américaine a créé 103 000 emplois au total sur le mois de septembre, 137 000 créations d’emplois dans le secteur privé. Le secteur gouvernemental a détruit 34 000 postes le mois dernier.
Le marché du travail s’est donc repris (+43 000 emplois seulement en août) mais sur une dynamique « molle ». Les créations d’emplois restent sous la barre des 200 000 postes par mois dans le privé, niveau minimum pour entraîner une baisse du chômage. Depuis que le marché de l’emploi américain a recommencé à créer en avril 2009 de l’emploi, la variation mensuelle moyenne n’a été que de 137 000 emplois par mois (secteur privé).
On compte aux USA 131,33 millions d’emplois salariés (hors secteur agricole). Le niveau reste inférieur de 4,8 % à ce qu’il atteignait début 2008, soit un écart de 6,66 millions de postes.
Le taux de chômage des USA reste stable à 9,1 % en septembre 2011 de la population active. Il reste proche de ce niveau depuis 6 mois. En revanche, en tenant compte des travailleurs à temps partiel imposé et les inactifs découragés, le taux de taux de chômage étendu (U6) reprend sa marche vers le haut et progresse à 16,5 %, au plus haut depuis décembre dernier. Le sous emploi progresse depuis le printemps.
A la fois pour le chômage et le sous-emploi, les taux sont proches des records des 50 dernières années. Il s’agit donc d’un excès de demande important sur le marché du travail.
Le taux de participation remonte de 0,2 point de %, à 64,2 % de la population totale (64,5 % 64,0 % en août et 64,7 % en septembre 2010). De 2008 à 2010, le recul du taux de participation a permis de limiter la progression du chômage. Depuis le début de l’année, cet effet technique n’est plus visible.
Pourquoi est-ce important ?
Concernant la croissance aux USA, la consommation des ménages va rester contrainte par ses fondamentaux. D’une part, les créations d’emplois restent faibles et la modération salariale reste présente (+2 % sur un an pour le salaire hebdomadaire moyen dans le privé. D’autre part, l’importance du sous emploi renforce le besoin d’une épargne de précaution.
Concernant la politique monétaire, la Fed voit son analyse renforcée à court terme. L’économie américaine est loin de créer suffisamment d’emplois pour réduire les excès de capacités sur le marché du travail. Or, pour la banque centrale américaine, l’importance des surcapacités limite les pressions inflationnistes. Elle peut donc continuer à agir (QE 2.2) pour stimuler l’économie et respecter son double mandat (stabilité des prix & emploi maximum).
A la fois pour le chômage et le sous-emploi, les taux sont proches des records des 50 dernières années. Il s’agit donc d’un excès de demande important sur le marché du travail.
Le taux de participation remonte de 0,2 point de %, à 64,2 % de la population totale (64,5 % 64,0 % en août et 64,7 % en septembre 2010). De 2008 à 2010, le recul du taux de participation a permis de limiter la progression du chômage. Depuis le début de l’année, cet effet technique n’est plus visible.
Pourquoi est-ce important ?
Concernant la croissance aux USA, la consommation des ménages va rester contrainte par ses fondamentaux. D’une part, les créations d’emplois restent faibles et la modération salariale reste présente (+2 % sur un an pour le salaire hebdomadaire moyen dans le privé. D’autre part, l’importance du sous emploi renforce le besoin d’une épargne de précaution.
Concernant la politique monétaire, la Fed voit son analyse renforcée à court terme. L’économie américaine est loin de créer suffisamment d’emplois pour réduire les excès de capacités sur le marché du travail. Or, pour la banque centrale américaine, l’importance des surcapacités limite les pressions inflationnistes. Elle peut donc continuer à agir (QE 2.2) pour stimuler l’économie et respecter son double mandat (stabilité des prix & emploi maximum).