En novembre 2011, les créations d’emplois aux Etats-Unis sont solides mais toujours insuffisantes pour pouvoir simuler significativement la croissance. Avec 120 000 nouveaux emplois salariés (hors secteur agricole), après 100 000 créations au mois d’octobre, le marché du travail reste sur une dynamique poussive. On compte, aux USA, 131,71 millions d’emplois salariés, ce qui laisse un écart par rapport au début 2008 toujours très important (déficit de 6,29 millions de postes).
Selon le rapport emploi de novembre 2011, l’emploi a progressé de 140 000 postes dans le privé tandis que le secteur public détruit 20 000 emplois. Le gouvernement et les collectivités locales ont détruit 278 000 emplois sur les 12 derniers mois. Depuis mi-2009 et la sortie de la Grande Récession, la croissance de l’emploi dans le privé est la plus faible enregistrée par les USA sur les 50 dernières années (+0,1 % par mois en moyenne).
En revanche, le taux de chômage aux Etats-Unis est en net recul, tombant à 8,6 % de la population active. C’est un peu surprenant car les créations d’emplois restent trop faibles pour entraîner une baisse importante et durable du chômage aux USA. Cette baisse est largement imputable à la baisse du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit une sortie de la population active d’un part importante des chômeurs. Sans cet effet, le chômage n’aurait baissé qu’à 8,8 %.
On notera que le salaire horaire moyen progresse de 1,6 % sur un an pour le secteur privé (plus bas depuis 2004) tandis que les heures travaillées passe de 33,7 heures par semaines à 33,6 h/s. Ceci implique que les revenus salariaux progressent de moins en moins vite, ce qui se retrouve dans le revenu disponible (négatif en termes réels).
Au final un rapport emploi qui ne permet pas d’être optimiste pour la croissance du PIB aux USA (consommation des ménages : 71 % du PIB).
Selon le rapport emploi de novembre 2011, l’emploi a progressé de 140 000 postes dans le privé tandis que le secteur public détruit 20 000 emplois. Le gouvernement et les collectivités locales ont détruit 278 000 emplois sur les 12 derniers mois. Depuis mi-2009 et la sortie de la Grande Récession, la croissance de l’emploi dans le privé est la plus faible enregistrée par les USA sur les 50 dernières années (+0,1 % par mois en moyenne).
En revanche, le taux de chômage aux Etats-Unis est en net recul, tombant à 8,6 % de la population active. C’est un peu surprenant car les créations d’emplois restent trop faibles pour entraîner une baisse importante et durable du chômage aux USA. Cette baisse est largement imputable à la baisse du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit une sortie de la population active d’un part importante des chômeurs. Sans cet effet, le chômage n’aurait baissé qu’à 8,8 %.
On notera que le salaire horaire moyen progresse de 1,6 % sur un an pour le secteur privé (plus bas depuis 2004) tandis que les heures travaillées passe de 33,7 heures par semaines à 33,6 h/s. Ceci implique que les revenus salariaux progressent de moins en moins vite, ce qui se retrouve dans le revenu disponible (négatif en termes réels).
Au final un rapport emploi qui ne permet pas d’être optimiste pour la croissance du PIB aux USA (consommation des ménages : 71 % du PIB).