Pour la première fois depuis le début de la crise, les dépôts au jour le jour auprès de la BCE ont dépassé le seuil des 500 milliards d’euros. Le cash placé sur la facilité de dépôts a atteint 501,9 milliards d’euros hier soir, un nouveau record historique, en hausse de 8,7 milliards d’euros par rapport à la veille (record précédent, 493,3 milliards d’euros).
La liquidité « stérile » dépasse désormais 69 % du total de la liquidité injectée par la BCE. Plus des deus tiers des prêts aux banques et des achats de covered bonds reviennent directement dans les coffres de la banque centrale.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) restent faibles, avec 1,6 milliards d’euros.
Pourquoi est-ce important ?
On est très clairement dans une trappe à liquidité. L’hypothèse selon laquelle le cash actuellement stocké pourrait en être mis en attente pour être investi progressivement sur les crédits et les achats d’obligations (publiques notamment) est infirmée. Alors que les émissions obligataires des Etats de la zone euro se succèdent, les dépôts ne cessent eux d’augmenter. Il n’y a donc pas d’investissement.
En revanche, cette situation semble valider le scénario d’un stockage en vue d’assurer les besoins de refinancement et de la formation d’une trappe à liquidité. Le cash va donc servir à rembourser des dettes arrivant à échéance. Les banques financent le passé plutôt que l’avenir.
La liquidité « stérile » dépasse désormais 69 % du total de la liquidité injectée par la BCE. Plus des deus tiers des prêts aux banques et des achats de covered bonds reviennent directement dans les coffres de la banque centrale.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) restent faibles, avec 1,6 milliards d’euros.
Pourquoi est-ce important ?
On est très clairement dans une trappe à liquidité. L’hypothèse selon laquelle le cash actuellement stocké pourrait en être mis en attente pour être investi progressivement sur les crédits et les achats d’obligations (publiques notamment) est infirmée. Alors que les émissions obligataires des Etats de la zone euro se succèdent, les dépôts ne cessent eux d’augmenter. Il n’y a donc pas d’investissement.
En revanche, cette situation semble valider le scénario d’un stockage en vue d’assurer les besoins de refinancement et de la formation d’une trappe à liquidité. Le cash va donc servir à rembourser des dettes arrivant à échéance. Les banques financent le passé plutôt que l’avenir.