Au sein des grands pays de la zone euro, la croissance avance en ordre dispersé. Au T1 2011, l’Allemagne est le seul grand pays de la zone à avoir retrouvé son niveau de production du début de l’année 2008. Après avoir enregistré l’une des plus fortes récessions de la zone, l’économie allemande se distingue par sa reprise rapide. La France reste légèrement en dessous, malgré une perte de PIB moins importante et une croissance soutenue sur les derniers trimestres. Enfin, l’Espagne et l’Italie sont encore très loin d’avoir récupéré leur niveau de production perdu (en dessous de respectivement 4 % et 5 %). On ne parle même pas de la Grèce (8,6 % en dessous) ou de l’Irlande (12 % en dessous).
Voir aussi notre rubrique sur les PIB et la croissance dans le monde.
Impacts économiques
Plus que les problèmes de la Grèce (2,4 % du PIB de la zone euro), du Portugal (1,9 %) ou de l’Irlande (1,6 %), cette divergence dans les trajectoires de croissance pose problème à la BCE. Les 4 grands pèsent plus des ¾ de la zone euro.
Cette divergence affecte aussi les marchés du travail en Europe. Plus inquiétant, les niveaux d’inflation sous-jacente commencent sérieusement à diverger. Certes en Espagne (+1,7 %), il y a un effet TVA. Mais l’Italie a enregistré une hausse sensible (+2 % en avril) et l’Allemagne a vu aussi son inflation sous-jacente s’élever (+1,4 % en avril).
Une disparité trop forte risque de provoquer des tensions entre pays nécessitant une politique toujours accommodante (Italie et les PIGS) et les pays en croissance forte (bloc Allemagne). Une résurgence des pressions politiques (comme en 2007-2008, surtout avec les élections qui s’approchent un peu partout) est désormais probable. Une fragilité supplémentaire en zone euro.
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Impacts économiques
Plus que les problèmes de la Grèce (2,4 % du PIB de la zone euro), du Portugal (1,9 %) ou de l’Irlande (1,6 %), cette divergence dans les trajectoires de croissance pose problème à la BCE. Les 4 grands pèsent plus des ¾ de la zone euro.
Cette divergence affecte aussi les marchés du travail en Europe. Plus inquiétant, les niveaux d’inflation sous-jacente commencent sérieusement à diverger. Certes en Espagne (+1,7 %), il y a un effet TVA. Mais l’Italie a enregistré une hausse sensible (+2 % en avril) et l’Allemagne a vu aussi son inflation sous-jacente s’élever (+1,4 % en avril).
Une disparité trop forte risque de provoquer des tensions entre pays nécessitant une politique toujours accommodante (Italie et les PIGS) et les pays en croissance forte (bloc Allemagne). Une résurgence des pressions politiques (comme en 2007-2008, surtout avec les élections qui s’approchent un peu partout) est désormais probable. Une fragilité supplémentaire en zone euro.